jeudi 31 décembre 2009

Benjamin Biolay : La Superbe


Je n'ai jamais été un grand fan de Benjamin Biolay, le trouvant un peu trop snob, maniéré, intello... Bref, le genre de mecs qui se la pète, même si je lui reconnaît un talent certain! Et puis son dernier album m'a plu, un peu beaucoup. Et notamment la chanson-titre, La Superbe. Alors histoire de finir l'année en beauté, laissez-vous bercer par cette superbe mélodie et ces intenses paroles (avec le clip en bonus). Et joyeux Réveillon à toutes et à tous!!!

«On Reste Dieu Merci à la merci
d'un conifere,
D'un silence inédit,
D'une seule partie de jambe en l'air,
Le soleil est assis,du mauvais coté de la mer, quelle aventure, quelle aventure..
On Reste Dieu Merci à la merci
d'un abri bus,
Ne reste pas ici, On entend
Sonner l'angelus
Le soleil est joli,
Plus triste que le cirque Gruss
quelle aventure, quelle aventure...

On Reste Dieu Merci à la merci
d'un engrenage,
D'un verre de Campari,
du bon vouloir de l'équipage,
Paris est si petit quand on le regagne
à la nage,quelle aventure, quelle aventure...

On Flane, On flaire,
On flaire la flamme singulière..
On gagne,on perd
On perd la gagne, La Superbe...

On Reste Dieu Merci à la merci
de l'amour crasse,
D'un simple démenti,
D'une mauvaise vie,
D'une mauvaise passe
Le silence est aussi pesant,
qu'un porte avion qui passe,
quelle aventure, quelle aventure...

On Reste Dieu Merci à la merci
d'un sacrifice,
D'une mort à credit,
D'un préjugé né d'un préjudice,
Le soleil s'enfuit,
comme un savon soudain qui glisse,
quelle aventure, quelle aventure...

On Flane, On flaire,
On flaire la flamme singulière..
On gagne,on perd
On perd la gagne, La Superbe...

On Reste Dieu Merci à la merci
d'un nimbutal,
Du plafond décrepit,
Qu'on observe à l'horizontal,
Le soleil est parti,
la neige tombe sur les dalles,
quelle aventure, quelle aventure...

On Reste Dieu Merci à la merci
d'un lampadaire,
D'une douleur endormie,
D'un chaste spleen un soir d'hiver,
La Vieillesse ennemie,
Reste la seule pierre angulaire
quelle aventure, quelle aventure...

On Flane, On flaire,
On flaire la flamme familière...
On gagne,on perd
On perd la gagne, La Superbe...

On Reste Dieu Merci à la merci
d'une étincelle,
Quelque pars à Paris,
Au fin fond du bar d'un hotel,
Dès la prochaine vie,
Je rêve de se rester fidèle,
quelle aventure, quelle aventure...

La Superbe, La Superbe, La Superbe»

lundi 28 décembre 2009

New Year's Eve

Dans bien des domaines, les êtres humains sont divisés en deux camps : la peine de mort, l'avortement, l'euthanasie, Sarkozy est-il un bon président, Bordeaux sera-t-il champion de France, etc, etc... Et il en est de même pour des sujets moins graves, comme par exemple le Nouvel An. Là aussi, le monde est divisé en deux. Je parle bien sûr de ceux qui fêtent le passage à la nouvelle année, car il y en a, et ils sont nombreux, qui préfèrent s'abstenir de ce genre de célébrations, pour des raisons diverses, et leur choix est plus que respectable.

Mais pour ceux qui décident de franchir le pas autrement que dans leur lit ou devant Michel Drucker, il y a deux possibilités. Soit ils participent à une énorme soirée en boîte ou chez l'habitant, entouré de diazines ou centaines de personnes qu'ils ne connaissent pas, pour la plupart, soit il font le choix d'un dîner avec des amis proches, intimes, afin de se retrouver autour d'une bonne table et d'y refaire le monde...

Je ne sais pas vraiment pourquoi, même si j'ai une petite idée, mais on se met toujours une pression considérable à propos du Réveillon du Nouvel An. Il faut absolument que cette soirée soit réussie, ce qui fait que très souvent elle est manquée et reste en mémoire rarement pour de bonnes raisons. Il a fallu attendre que j'approche de la trentaine pour prendre cette fête avec beaucoup plus de recul, et donc de plaisir. Il faut dire aussi que je me suis fait plaqué par une fille avec qui j'étais depuis presque deux ans lors d'un Réveillon quand j'avais 22 ans. Forcément ça laisse des traces.

Personnellement je suis un aficionado du choix n°2. Je me suis toujours plus amusé lors de dîners à moins d'une dizaine où l'on pouvait discuter, jouer, danser sans souci et avec plaisir. Et j'ai notamment le souvenir assez terrible d'une soirée où plusieurs groupes d'amis qui ne se connaissaient pas étaient réunis dans un même lieu. L'ambiance n'avait jamais vraiment prise et je m'étais pour ainsi dire emmerdé jusqu'au petit matin.

Cette année j'innove : nous serons en petit comité mais je ne connais qu'une seule personne sur la dizaine d'invités. Je verrai bien ce que ça donnera. Quoi qu'il en soit, et quel que soit votre choix, je vous souhaite à tous un excellent Réveillon. Et rendez-vous dans quatre jours pour le verdict...

vendredi 25 décembre 2009

Les vieux

Noel, c'est le jour des enfants. Mais lorsqu'on a pas encore assuré sa descendance, ça peut aussi etre le jour des grands-parents. Mon grand-père et ma grand-mère maternels résident dans une maison de retraite à 10 minutes de chez mes parents, où je suis venu passé quelques jours. Nous sommes donc allés leur rendre visite avec mon frère pour ne pas qu'ils passent cette journée de fete tout seuls. Cela faisait près d'un an que je ne les avais pas vus.

Ma grand-mère, 92 ans, un peu fiévreuse, était alitée. C'est à peine si elle nous a reconnus, c'est à peine si elle pouvait nous parler. Impossible pour elle de se concentrer plus que quelques secondes, elle se contentait de nous regarder, l'air hagard, transparente.
Mon grand-père, 95 ans, installé dans une autre chambre, était en train de dormir. Nous ne l'avons pas réveillé, simplement observé quelques instants. Amaigri, couché en position foetale (!), on aurait presque pu croire qu'il était mort. Il ressemblait plus à un cadavre qu'à un etre vivant. Une vision subjuguante et assez choquante.

Un de mes petits cousins, deux ans et demi, était là également, dans la chambre de ma grand-mère. Quatre générations réunies, c'était émouvant. Mais le contraste n'en était que plus saisissant. Entre ce petit bout de chou plein de joie, gesticulant partout, et ma grand-mère, immobile et silencieuse, quoi de commun ? Il débute sa vie, elle la termine. Il a tout l'avenir devant lui, elle n'est meme plus capable de se souvenir de son passé.

Que peut-on espérer pour eux deux, si ce n'est que cette non-vie touche bientot à sa fin ? Certes, ils ne souffrent pas, c'est déjà ça, mais ils passent leurs journées à ne rien faire, simplement dormir et manger. Ils ne peuvent ni lire, ni regarder la télé, ils peuvent à peine parler, réfléchir et se souvenir. Tout ce qu'ils font, c'est attendre. Attendre que la mort vienne les chercher (les libérer ?), entourés d'autres morts en suspens. Ils sont tristes et ça se voit. Et cette vision déchire le coeur. Je ne supporterais pas d'etre comme ça, je préfèrerais qu'on me pique, ou alors je me suiciderais. Je ne veux pas devenir un vieil impotent incapable de rien faire. Je veux partir avant. Avant de terminer ma vie dans un mouroir. J'aime mes grands-parents, mais c'est horrible à dire, je leur souhaite presque de mourir...

lundi 21 décembre 2009

La liste

Liste (non exhaustive) de choses à faire avant mes 35 ans :
- Visiter Tokyo, Sydney, Buenos Aires, Montreal, Miami, Las Vegas, Shanghai, Berlin, Istanbul, Amsterdam, Prague, Saint-Pétersbourg, Stockolm...
- Apprendre à vivre avec moi-même et à m'accepter tel que je suis.
- Devenir un vrai journaliste.
- Trouver un petit frère à Shabani.
- Oublier le passé, profiter du présent, et croire en l'avenir.
- Lire tout Dostoievski.
- Redevenir un vrai sportif.
- Dire à mes parents que je les aime.
- Assister à un concert de Gossip, Aaron, The Scissor Sisters, The Killers, The Divine Comedy...
- Trouver une fille qui me traite comme son égal.
- Devenir un vrai écrivain.
- Passer 15 d'index au golf.
- Collectionner tous mes films cultes en Blu-ray.
- Continuer à rêver, désirer, faire des projets.
- Devenir un vrai photographe.
- Partager ma vie avec quelqu'un de spécial.
- Traverser la Route 66 de Chicago à Los Angeles.
- Apprendre à parler japonais, italien et espagnol (soyons ambitieux).
- Voler dans l'A380.
- Essayer de rendre heureux les gens que j'aime.
- Voir les Pyramides d'Egypte, le Grand Canyon, les Chutes du Niagara, la Grande Muraille de Chine...
- Gagner au Loto ou à l'Euromillions.
- Revoir toutes les saisons de Friends et de X-Files.
- (Re)tomber amoureux.
- Mourir, ressusciter, et recommencer ma vie à zéro.
...

jeudi 17 décembre 2009

Tu viens ou quoi ?

N'est pas Benabar ou Benjamin Biolay qui veut, j'en ai bien conscience. Mais un jour, il y a quelques années, je me suis essayé à écrire une chanson, comme ça, pour une charmante demoiselle pour qui j'avais quelques sentiments. Sans musique car je suis incapable de composer, donc à chacun d'y mettre l'air qu'il souhaite.

«Viens...
je m'occuperai bien de toi
je prendrai soin de toi
je te ferai des bisous partout
et que même
que tu seras heureuse avec moi
enfin je ferai tout pour.

Alors viens, quoi...
sois pas bête
rejoins-moi!
Allez...
bouge-toi
et rejoins-moi.

Tu ramènes ta tête
tes seins,
ton cul,
et ta valise,
et tu me rejoins.
Oublie pas ta brosse à dent
et pour les vêtements,
prends le minimum,
on achètera sur place,
juste le maillot
si tu veux.
Par contre
prends la crème solaire
et les capotes,
enfin au début
parce qu'après on fera un bébé.

Enfin bref
viens, quoi...
fais pas ta timide!
Tu verras
ce sera cool tous les deux
des petits bataillages de temps en temps
pour la forme
mais bon pour le reste
tout ira bien.

Je t'emmènerai au ciné
j'te prendrai dans mes bras
tu m'apprendras l'espagnol
et la poésie
et puis on ira aux terrasses des cafés
tu prendras un expresso
et moi un Cacolac
et on parlera de notre vie
de nos projets
de notre maison au bord de l'eau
avec nos deux schtroumphs dedans.

Et puis aussi...
on fera le tour du monde
tous les pays qu'on aime on les verra
j'te porterai ton sac s'il est trop lourd même,
parce que je suis un gars sympa.

Alors merde, quoi,
tu viens ou pas ?
Parce que nous c'est maintenant
tout de suite,
là et pas dans 10 000 ans
quand on sera plus que de la poussière
juste bonne à salir les étagères
C'est maintenant que j'ai envie de toi
que j'ai besoin de toi.

Alors maintenant, tu viens!!!
autrement je deviens tout rouge
tellement que je m'énerve
et je fais la grosse colère
comme les enfants quand ils ont pas ce qu'ils veulent!

Et que même si tu viens et si tu m'aimes
que je dirai que le Real ils jouent bien au foot
promis
juste pour te faire plaisir
et que tu sois heureuse.
Si ça c'est pas un mec sympa
beh je comprends plus rien moi...
Alors tu viens ?
T'hésites encore ?»

lundi 14 décembre 2009

L'emprise du célibat

Si le célibat n'est pas une fatalité, il n'en demeure pas moins une condition dont il est de plus en plus difficile de se libérer à mesure que le temps passe, comme une étiquette qui vous resterait collée à la peau. Et il finit par vous définir... Tout le monde, vos amis, votre famille, vos collègues, vous connaît comme célibataire, et il est vrai que vous-même, vous finissez par vous complaire dans ce statut.

Car le célibat est paradoxal : avec le temps, il devient à la fois plus douloureux et plus confortable. En effet, si la solitude est pesante parfois, si ne pas partager sa vie, ses joies et ses peines, ses envie et ses projets, avec une femme fait mal quand on y pense, être seul permet de mieux vivre sa vie, sans contrainte, sans effort, sans reproche. Et puis on trouve d'autres satisfactions : ses amis, ses loisirs, ses passions... Il manque quelque chose c'est certain, mais vous vivez avec, et finissez presque par l'accepter.

Parfois, une femme reste, quelques semaines ou quelques mois, et puis elle repart vers de nouveaux horizons, vous laissant plus ou moins le coeur meurtri et le moral en dessous de zéro. L'étiquette, qui commençait à peine à se décoller, s'attache à nouveau. Et forcément, à force de désillusions, on a tendance à devenir de plus en plus méfiant, exigeant, à ouvrir son coeur de plus en plus difficilement. Instinct de protection bien naturel, mais qui vous enferme encore un peu plus.

Au début on prend un chat parce qu'on en rêvait depuis longtemps, et puis après quelques temps, on se rend compte qu'on risque de finir sa vie avec lui, mais ce n'est pas si grave, car il est plus agréable que la plupart des femmes qu'on a croisées dans sa vie. Au moins avec lui, pas de reproche, pas de critique, que des câlins. Il ne vous engueule pas parce que vous avez laissé traîné une chaussette, oublié de faire la vaisselle, regardé un match de foot avec des potes ou maté une jolie fille dans la rue. Il finit par devenir le partenaire de votre vie.

Certains tentent les plans cul, pour passer le temps, se donner l'illusion qu'ils ne sont pas seuls ou plus prosaïquement prendre leur pied, mais ce n'est pas mon truc. Alors je continue d'attendre et d'espérer que peut-être un jour, je rencontrerai celle qui est faite pour moi, ou au moins qui s'en approche assez pour me donner envie de la garder toute ma vie. Et je continue de la chercher, car je n'ai jamais cru qu'elle tomberait du ciel, mais certainement pas aux bons endroits.

Le célibat est comme une maîtresse qui vous ensorcelle et refuse de relâcher son étreinte. Tomber dans son piège est très facile, en sortir l'est beaucoup moins.

vendredi 11 décembre 2009

Plutôt PC ou PS ?

Ce n'est même plus une mode, c'est devenu un phénomène de société. Certainement symbolique du monde dans lequel nous vivons d'ailleurs, où tout attachement est proscrit, où le moi règne en maître sur le nous, où l'individualisme et l'égoïsme sont les deux mamelles d'une vie heureuse. Je parle bien sûr du plan cul, ou PC, et de ses déclinaisons : PCU (Plan cul unique), PCR (Plan cul régulier), PCAP (Plan cul à plusieurs)...

Plus personne n'est censé ignorer cette chose étrange, qui autrefois était plutôt cachée et secrète. Aujourd'hui, tout le monde vit ses Plans cul à l'air libre, les affiche et en est fier, que ce soit pour les garçons ou les filles d'ailleurs. Il n'y a plus de honte à se faire plaisir, à enchaîner les partenaires, à en avoir plusieurs en même temps, à condition toutefois de se protéger : tout d'abord des maladies, et ensuite de tomber amoureu(x)se, sinon on sort du strict PC et ça se complique franchement.

Personnellement c'est quelque chose qui ne m'a jamais vraiment attiré. D'une part parce que je n'aborde pas le sexe en consommateur, et d'autre part parce que selon moi c'est sur la longueur qu'une relation intime prend tout son sens. La première fois, il est difficile de savoir ce que l'autre aime et n'aime pas, et de lui dire ce qu'on aime ou n'aime pas, il est donc rare que ça se passe formidablement bien. En plus, tel que je me connais, je serais tout à fait capable de voir naître en moi des sentiments pour mon Plan cul, et ça deviendrait vite invivable.

Non, malgré les désillusions qui ont parsemé ma vie sentimentale, je garde encore ce côté romantique et naïf qui me fait toujours préférer le PS (Plan sérieux) au PC. Et vous, à quel parti adhérez-vous ?

lundi 7 décembre 2009

Sur mon coeur

Lorsque tu étais sur mon coeur, j'aurais dû crier mon bonheur
Je n'ai pas pu, je n'ai pas su le faire, sans doute avais-je peur
Sans doute ne voyais-je pas ce que je vois aujourd'hui
Que j'ai envie et besoin de toi dans ma vie

Toi et moi, nous aurions pu, nous aurions dû être amoureux
Nous en avons décidé autrement, nous avons gâché cette chance
Incapables de comprendre l'autre, de lui faire confiance
Repliés sur nous-mêmes, sur nos certitudes, orgueilleux

A présent, tellement de choses me manquent
Ma main posée sur ton corps nu lorsque tu dormais,
Ton regard espiègle, ton sourire d'enfant, ta peau si douce,
Ton odeur de coco, tes baisers, tes caresses, toi, tout simplement

J'aimerais être près de toi, prendre soin de toi
Sécher tes larmes, serrer ton corps, t'entendre jouir
T'inonder de tendresse, de douceur et de joie
Chasser tes idées noires, te redonner le sourire

Lorsque tu étais sur mon coeur, j'aurais dû crier mon bonheur
Aujourd'hui, il ne me reste que des souvenirs et des regrets
Je veux t'appartenir, t'aimer, je n'ai plus peur
Ne dis rien, je sais qu'il est trop tard, j'étais juste en train de rêver

jeudi 3 décembre 2009

A quoi peut-on avoir renoncé passé 30 ans ?

A croire que la Vie est un long fleuve tranquille
A voir l'équipe de France gagner à nouveau la Coupe du monde
A espérer que l'Homme cesse de courir à sa propre destruction
A aimer les huitres
A croire qu'on deviendra un jour Tiger Woods, ou Fedor Dostoïevski
A rendre ses parents immortels
A lire un bon roman de Marc Levy
A rencontrer par hasard (ou pas) Natalie Portman ou Scarlett Johansson
A espérer que McDonalds se mette à la livraison à domicile
A trouver la femme de sa vie, l'aimer, lui faire des enfants et vivre heureux avec elle jusqu'à la fin de ses jours, etc...

Et vous, à quoi avez-vous renoncé ???

dimanche 29 novembre 2009

Michael Jackson : Man in the mirror


Michael Jackson n'est plus. Mais il nous reste son souvenir, et ses chansons. Aussi à l'aise dans les rythmes endiablés que dans les douces mélodies, MJ était et restera unique. Même si c'était un être paradoxal et bizarroïde (un Alien???), il aimait bien également faire passer des messages dans ses chansons. Comme dans Man in the mirror, où il incite chacun à se regarder en face et à changer de comportement afin de rendre le monde meilleur... C'est, je le reconnais, un peu naïf, mais MJ était aussi surnommé Bambi. (Avec le clip en bonus)

I'm Gonna Make A Change,
For Once In My Life
It's Gonna Feel Real Good,
Gonna Make A Difference
Gonna Make It Right . . .

As I, Turn Up The Collar On My
Favourite Winter Coat
This Wind Is Blowin' My Mind
I See The Kids In The Street,
With Not Enough To Eat
Who Am I, To Be Blind?
Pretending Not To See
Their Needs
A Summer's Disregard,
A Broken Bottle Top
And A One Man's Soul
They Follow Each Other On
The Wind Ya' Know
'Cause They Got Nowhere
To Go
That's Why I Want You To
Know

[Refrain] :
I'm Starting With The Man In
The Mirror
I'm Asking Him To Change
His Ways

And No Message Could Have
Been Any Clearer
If You Wanna Make The World
A Better Place
(If You Wanna Make The
World A Better Place)
Take A Look At Yourself, And
Then Make A Change
(Take A Look At Yourself, And
Then Make A Change)
(Na Na Na, Na Na Na, Na Na,
Na Nah)

I've Been A Victim Of A Selfish
Kind Of Love
It's Time That I Realize
That There Are Some With No
Home, Not A Nickel To Loan
Could It Be Really Me,
Pretending That They're Not
Alone?

A Willow Deeply Scarred,
Somebody's Broken Heart
And A Washed-Out Dream
(Washed-Out Dream)
They Follow The Pattern Of
The Wind, Ya' See
Cause They Got No Place
To Be
That's Why I'm Starting With
Me
(Starting With Me!)

[Refrain]

(Ooh!)
And No Message Could Have
Been Any Clearer
If You Wanna Make The World
A Better Place
(If You Wanna Make The
World A Better Place)
Take A Look At Yourself And
Then Make A Change
(Take A Look At Yourself And
Then Make A Change)

[Refrain]

(Change His Ways-Ooh!)
And No Message Could've
Been Any Clearer
If You Wanna Make The World
A Better Place
(If You Wanna Make The
World A Better Place)
Take A Look At Yourself And
Then Make That . . .
(Take A Look At Yourself And
Then Make That . . .)
Change!

[Refrain]

(Better Change!)
No Message Could Have
Been Any Clearer
(If You Wanna Make The
World A Better Place)
(Take A Look At Yourself And
Then Make The Change)
(You Gotta Get It Right, While
You Got The Time)
('Cause When You Close Your
Heart)
You Can't Close Your . . .Your
Mind!
(Then You Close Your . . .
Mind!)
That Man, That Man, That
Man, That Man
With That Man In The Mirror
(Man In The Mirror, Oh Yeah!)
That Man, That Man, That Man
I'm Asking Him To Change
His Ways
(Better Change!)
You Know . . .That Man
No Message Could Have
Been Any Clearer
If You Wanna Make The World
A Better Place
(If You Wanna Make The
World A Better Place)
Take A Look At Yourself And
Then Make A Change
(Take A Look At Yourself And
Then Make A Change)
Hoo! Hoo! Hoo! Hoo! Hoo!
Na Na Na, Na Na Na, Na Na,
Na Nah
(Oh Yeah!)
Gonna Feel Real Good Now!
Yeah Yeah! Yeah Yeah!
Yeah Yeah!
Na Na Na, Na Na Na, Na Na,
Na Nah
(Ooooh . . .)
Oh No, No No . . .
I'm Gonna Make A Change
It's Gonna Feel Real Good!
Come On!
(Change . . .)
Just Lift Yourself
You Know
You've Got To Stop It.
Yourself!
(Yeah!-Make That Change!)
I've Got To Make That Change,
Today!
Hoo!
(Man In The Mirror)
You Got To
You Got To Not Let Yourself . . .
Brother . . .
Hoo!
(Yeah!-Make That Change!)
You Know-I've Got To Get
That Man, That Man . . .
(Man In The Mirror)
You've Got To
You've Got To Move! Come
On! Come On!
You Got To . . .
Stand Up! Stand Up!
Stand Up!
(Yeah-Make That Change)
Stand Up And Lift
Yourself, Now!
(Man In The Mirror)
Hoo! Hoo! Hoo!
Aaow!
(Yeah-Make That Change)
Gonna Make That Change . . .
Come On!
(Man In The Mirror)
You Know It! x3
You Know . . .
(Change . . .)
Make That Change

vendredi 27 novembre 2009

Portrait chinois

Si j'étais ...

Un lieu : Le Machu Pichu
Un mot : Indépendance
Une expression : "Il faut toujours apprendre de ses erreurs pour pouvoir les répéter à la perfection!"
Un bruit : Le silence
Une odeur : L'herbe fraîchement coupée
Une couleur : Bleu marine
Un site : Facebook
Un pays : Le Japon
Une partie de mon corps : Mes mains
Un Homme : Gregory House
Un sentiment : L'amour
Un combat : Contre la bêtise humaine, mais c'est perdu d'avance
Un péché : Mignon, forcément
Un objet : Un stylo (et une feuille de papier)

Et vous...?

mardi 24 novembre 2009

2012


C'est l'histoire d'un mec, Jackson Curtis, qui va essayer de sauver sa famille, son ex-femme et ses deux enfants, d'une terrible catastrophe qui s'annonce, la fin du monde. Le soleil est en colère contre la Terre et il lui fait savoir, en réchauffant son noyau, provoquant un mouvement très important des plaques tectoniques, ce qui conduit à l'effondrement de la planète sous les pieds des hommes, littéralement. Mais heureusement, les gouvernements avaient vu le coup venir, grâce à un génial scientifique (indien), et construisent des Arches pour sauver une partie de l'humanité : les plus riches et les plus importants, cela va sans dire.

Autant répondre d'emblée aux questions inutiles : non, ce film n'a pas de scénario. Enfin disons qu'il tient sur un mouchoir en papier. Oui, il déborde de séquences mélo(dramatiques) et patriotiques à vous donner envie de taper un Américain. Oui, les acteurs sont mauvais, même John Cusack et Danny Glover, et leurs personnages caricaturaux au possible. Oui, ce film peut-être considéré comme un navet, une daube, une bouse, selon les idées qu'on se fait d'une oeuvre cinématographique. Et alors ?, ai-je envie de répondre...

Que peut-on attendre d'autre d'un réalisateur, Roland Emmerich, qui a "commis" entre autres Universal Soldier, Independance Day, Godzilla et le Jour d'après ? Voilà un homme dont on sait que son prochain film ne nous surprendra pas. Avec lui, on sait ce qu'on va voir, et au moins on est pas déçu. Et une fois de plus, on en a pour son argent (enfin merci quand même à ma carte illimitée!).

2012 dure 2h30 et pourtant on ne voit pas le temps passer, alors que je connais bien des films d'1h30 qui donnent l'impression de durer une éternité. Il recèle quelques scènes qui vous laissent littéralement scotché à votre fauteuil, comme la destruction de Los Angeles ou l'irruption du volcan géant du parc de Yellowstone. Certes, tout repose sur les effets spéciaux, on ne se souvient que de ça en sortant de la projection. Il ne pose aucune question métaphysique ou philosophique, et n'a même pas l'intérêt d'offrir un message écologique comme l'avait fait Le Jour d'après. Mais jamais la fin du monde n'avait eu autant de gueule, et rien que pour ça, ce film vaut le déplacement dans une salle obscure...

dimanche 22 novembre 2009

Medley

Depuis mes premiers pas sur les sites de rencontres, je suis tombé sur tout et n'importe quoi. A vrai dire, surtout n'importe quoi. Dans le désordre et au hasard, j'ai rencontré...
- une étudiante aux beaux-arts un peu frivole
- une dépressive qui m'a quitté une fois qu'elle allait mieux
- une comédienne en pleins doutes existentiels
- une shopping-addict en quête de produits à consommer
- une Bordelaise indécise qui m'a fait venir jusqu'à elle pour un week-end et m'a prié de repartir après 24 heures
- une globe-trotteuse passive qui étudiait à New York et avait déjà un mec à Hong-Kong
- une future prof qui couchait avec presque tous les mecs qu'elle rencontrait, le plus souvent dans des Formule 1 (les hôtels)
- une suicidaire qui est passée à l'acte avant qu'on se rencontre et qui a disparu ensuite
- une infirmière allumeuse, mais juste derrière son écran
- une mythomane qui m'avait donné un faux prénom, celui de sa soeur décédée
- une danseuse aussi souple avec son corps qu'avec ses sentiments
etc, etc...
J'avoue qu'avec tout ça, j'aurais de quoi écrire un roman. D'ailleurs, je l'ai fait...

jeudi 19 novembre 2009

Fier d'être Irlandais, euh pardon, Français!


Je n'ai pas encore parlé de sport sur ce blog, alors que c'est grâce à ça que je vis et que je paye les croquettes de Shabani. Mais après cette désolante autant qu'imméritée qualification pour le Mondial grâce à cet époustouflant match nul contre l'Irlande, il est difficile de passer à côté...

Oui, aujourd'hui je suis fier d'être Français, et heureux que Thierry Henry ait deux mains et qu'il sache s'en servir ; heureux que Hugo Lloris ait deux mains également, et qu'il sache aussi s'en servir ; heureux que l'arbitre suédois soit un peu myope (ou corruptible) ; heureux que Nicolas Sarkozy ait pu assister à ce match et à cette réussite tricolore, qui lui doit beaucoup il faut bien l'avouer ; heureux que Raymond Domenech ne soit plus désormais l'homme le plus détesté de France ; heureux que TF1 n'ait pas investi 120 millions d'euros dans les droits de retransmission de la Coupe du monde pour rien (les pauvres, ils vivent déjà une période assez difficile comme ça) ; heureux que GDF-Suez ait donné autant d'énergie à nos petits Bleus ; heureux pour tous les chômeurs, les sans-abris, les pauvres qui grâce à cette qualification vont retrouver l'espoir et reprendre confiance dans notre beau pays où tout est vraiment possible, même les miracles ; heureux pour le PIB, qui va au moins gagner 0,4 point...

Bref, pour toutes ces raisons, et pour bien d'autres encore, je suis heureux ce soir, et je vais me coucher le coeur léger, le sourire aux lèvres, et je vais certainement rêver d'une victoire de la France à la Coupe du monde en juin prochain en Afrique du Sud. Après tout, il faudra bien un tel exploit pour effacer le souvenir d'un match aussi pathétique...

dimanche 15 novembre 2009

Le monde merveilleux de Facebook (1)


Facebook est devenu un immense site communautaire, mais également un formidable outil de communication. Il y a bien longtemps que plus personne ne s'écrit de lettres, et même le mail a tendance à devenir has been. Donc, en attendant que nous twittions tous, nous disons quasiment tout ce que nous avons à dire sur Facebook. Annoncer ce qu'on a mangé à midi ; prendre rendez-vous pour aller boire un verre ; souhaiter un joyeux anniversaire ; donner son humeur du jour ; livrer une réflexion philosophique ; parler de sa boulangère ; dire qu'on a aimé le dernier Spielberg ou le concert de U2, etc... J'imagine même que certains couples doivent se séparer sur ce site, c'est tellement plus rapide et pratique, non ?

Voici un florilège des statuts, banals, intrigants, surprenants, ironiques, philosophiques, colériques, dépressifs que j'ai pu recueillir ces dernières semaines. Peut-être y retrouverez-vous le vôtre...

"Quelqu'un peut-il expliquer comment un prénom tel que Robert a si soudainement pris une connotation tellement... alléchante ?"

"A UNE SOUDAINE ENVIE DE MEURTRE"

"Mes yeux mélancoliques reflètent mes pensées et l'état de mon coeur."

"Parfois j'aime ma nouvelle vie et parfois j'aimerais la fuir et recommencer tout ailleurs ou pas si loin que ça mais je pense que ma vie actuelle n'est pas encore celle qu'il me faut..."

"Retournerait bien chez les scientologues !"

"BB-je t'aime troppppppppppppp !!!! même si tu ma ruiné pour ton aniversaire !!!mdr"

"Est heureuse d'être là et pas ailleurs..."

"Fall to pieces."

"Sentimentalement, démissionnaire. Professionnellement, suicidaire. Tu vois, moi je suis dans la merde. Et je vous emmerde !"

"Home, still in my pajamas, and being a nerd, I hate when i get so lazy...!!!"

"Va bientôt découvrir les joies du "ciné toute seule" puisque personne ne veut prendre 2 heures pour regarder un film! -_- déprimant!"

"Tourne Cette Page Longue et Inutile."

"A des hématomes après avoir joué au squash."

"Aime faire des gâteaux et des cookies avec sa maman :) !"

"En a déjà marre de ses profs, tous aussi pignoufs les uns que les autres..."

"Le jour où on lui donna la vie, elle aurait mieux fait de ne pas venir. Toute une vie à espérer que la mort vienne la chercher, en vain. Si la mort ne la prend pas, elle se la donnera et pour elle enfin sera fini cet éternel calvaire. je pense que ça résume bien la situation."

"Mdr tout à l'heure mon responsable m'a dit que je bossais trop bien et qu'il fallait que j'arrête d'aller vite. Désolée si j'ai une conscience professionnelle xD"

"A un nouveau PC, et ça lui change la vie! merci les amis!!!"

"Et Merde !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"

"L'homme de ma vie est à Lyon 3."

"Pour le moment trouve qu'elle a des collègues sympas, avec un rythme de travail sympa, une vue sur Paris sympa et des bureaux sympas..."

"Où est cette personne que je cherche depuis si longtemps ?? Celui qui te dira que tu es belle même quand tu n'es pas maquillée, qui t'aimera même si tu es mal habillée, ou bien pas coiffée, celui qui sera fière de te tenir la main, qui te prendra dans ses bras, qui te dira je t'aime en face de n'importe qui, celui en qui... tu pourras avoir entièrement confiance, celui qui me serrera contre son corps quand ça va pas..."

"C'est par la séparation que l'on évalue la force des liens..."

"Cherche a cacher la douleur au plus profond de moi. Mon coeur n'est plus qu'un tas de poussière mêlé au sang des blessures..."

"L'amant idéal est un obsédé doux : c'est son coeur qui bande."

"C'est la journée de la gentillesse ;-)) euhhh, tout le monde n'est pas au courant apparemment !!!!"

"On met deux ans pour apprendre à parler, mais toute une vie pour apprendre à se taire."

jeudi 12 novembre 2009

Aaron : Le Tunnel d'or


Attention, âmes sensibles, partez d'ici tout de suite, cette chanson est à pleurer, littéralement. A l'image de leur premier album, Artificials Animals Riding On Neverland, cette chanson du groupe Aaron, Le Tunnel d'or, ne respire pas la joie de vivre. Mais on a rarement écrit la douleur d'une rupture aussi intensément... (Et comme toujours, le lien vers la vidéo)

Regarde, il gèle
Là sous mes yeux
Des stalactites de rêves
Trop vieux
Toutes ces promesses
Qui s'évaporent
Vers d'autres ciels
Vers d'autres ports
Et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
Je t'aime trop fort, ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t'aime trop fort
Mon ange, mon ange

De mille saveurs
Une seule me touche
Lorsque tes lèvres
Effleurent ma bouche
De tous ces vents,
Un seul m'emporte
Lorsque ton ombre
Passe ma porte
Et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
Je t'aime trop fort, ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t'aime trop fort
Mon ange, mon ange

Prends mes soupirs
Donne moi des larmes
A trop mourir
On pose les armes
Respire encore
Mon doux mensonge
Que sous ton souffle
Le temps s'allonge
Et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
Je t'aime trop fort, ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t'aime trop fort
Mon ange, mon ange

Seuls sur nos cendres
En équilibre
Mes poumons pleurent
Mon coeur est libre
Ta voix s'efface
De mes pensées
J'apprivoiserai
Ma liberté
Et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
Je t'aime trop fort, ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t'aime trop fort
Mon ange, mon ange.

lundi 9 novembre 2009

La nature humaine

Depuis des siècles, deux courants s'opposent. Ceux qui pensent que l'être humain naît bon et que la société le pervertit et le rend capable des pires atrocités, et ceux qui pensent qu'il est naturellement mauvais.

Je suis un pensionnaire de la deuxième école, et lorsque j'en parle, je me fais assez régulièrement houspillé. En effet, comment puis-je penser du mal de l'Homme alors qu'il est si bon, si tolérant, si généreux... ? On me traite souvent de pessimiste parce que je ne crois pas en l'être humain, ce qui serait apparemment un énorme défaut, alors que pour moi ça tombe juste sous le sens. Il suffit de s'intéresser un peu au monde qui nous entoure pour s'en rendre compte. Pas un jour ne passe sans qu'on apprenne des atrocités commises par l'Homme contre l'Homme, à plus ou moins grande échelle. Ou même, observons simplement n'importe quel groupe, du plus petit au plus important : un couple, une famille, une entreprise... Il n'y règne que très rarement la sérénité et l'harmonie, mais plus souvent l'individualisme, l'hypocrisie, la violence verbale ou physique...

Pour moi, l'homme est un loup pour l'homme, et l'enfer c'est les autres. Je suis d'ailleurs très étonné lorsqu'on utilise l'expression "c'est dans la nature humaine" pour excuser quelqu'un de ses fautes alors qu'en fait on reconnaît ainsi qu'il est dans la "nature humaine" d'être mauvais. Un étrange paradoxe...

De plus, lorsqu'on me dit que l'Homme naît bon mais que la société le pervertit, j'ai tendance à répondre : mais la société a été créée par l'Homme et pour l'Homme, il en est donc le premier responsable!!

Cela dit, et c'est là un de mes paradoxes (moi aussi j'ai droit d'en avoir, non mais), j'ai beau ne pas aimer l'Homme, ne pas avoir confiance en lui, ne pas croire en lui pour assurer sa propre survie ni l'avenir de la planète, j'ai tout de même une certaine tendresse pour lui, en général. Et pour certains de ses spécimens en particulier, je dois bien avouer que j'éprouve de l'affection, voire de l'amour. D'un certain côté, je suis donc un humaniste...

samedi 7 novembre 2009

This is it

C'est l'histoire d'un mec, Michael Jackson, chanteur, auteur, compositeur, danseur, chorégraphe et producteur. A 50 ans, il va donner à Londres une série de concerts exceptionnels, les derniers de son immense carrière. Mais le destin en a décidé autrement puisqu'il meurt quelques jours avant dans des circonstances qui restent pour le moment mystérieuses. Des caméras ont filmé pendant plusieurs semaines les répétitions. De ces heures de rush Kenny Ortega a tiré un documentaire qui montre les coulisses du spectacle.

Autant le dire tout de suite, oui, ce film est un exemple flagrant de marketing posthume, ou comment se faire du pognon sur la mort d'une star. Mais comment s'en étonner, quand on sait que toute la vie de Michael Jackson a été commandée par le business ? Il semble donc logique qu'il en soit de même pour sa mort. Cela dit, que ça ne nous empêche pas de bouder notre plaisir.

Plaisir de voir parler, chanter et danser le King of Pop, un des plus grands artistes contemporains ; plaisir de constater qu'à 50 ans il était toujours aussi en forme, affûté ; plaisir d'avoir la confirmation que oui, il savait tout faire ; plaisir de découvrir, un peu, l'homme qui se cachait derrière la star ; plaisir de fredonner ou de battre la mesure sur ses plus grands tubes...

Forcément, ce film est une hagiographie à la gloire de MJ. Aucune voix discordante ne se fait entendre, les musiciens, danseurs et techniciens interrogés disent tout le bien qu'il pensait de lui, et racontent le rêve qu'ils vivent de travailler enfin à ses côtés. Forcément, aucune image qui pourrait aller à l'encontre du mythe n'est dévoilée : Michael est toujours calme, professionnel, émouvant et assez proche de ceux qui participent avec lui à cette aventure. Et alors ?

Pendant la première demi-heure, on reste bouche bée face à la performance de MJ, qui répète ses chansons dans une salle quasiment vide, mais dans les mêmes conditions qu'un concert. On a l'impression d'être des privilégiés, comme des petites souris qui seraient entrés discrètement pour observer un moment unique, volé. Cependant, peu à peu, cette sensation s'estompe, on redescend sur terre, on a même un peu l'impression de voir toujours les mêmes images, le film faisant trop de place à ces répétitions sur scène, et pas assez aux coulisses du spectacle. On aimerait voir la conception du concert, la construction de la scène, les répétitions des danseurs et des musiciens ensemble, etc... Mais non, tout est axé autour de Michael, il n'y a quasiment pas un seul plan sans lui. C'est à la fois la nature et la limite du projet.

mardi 3 novembre 2009

Régie Autonome des Transports Parisiens


Il y a quelques semaines de cela, j'avais rendez-vous avec mon frère pour aller voir un Prophète aux Halles. Je parcours en quelques minutes les mètres qui séparent mon appartement de la station Simplon, ligne 4. J'entre dans cette bouche béante, passe le portique et rejoins mes futurs camarades de galère sur le quai surchauffé (la ligne 4 est la plus chaude, au sens propre, de tout le réseau). Jusqu'ici, tout va bien.

La rame arrive, nous pénétrons dedans, et c'est parti pour, logiquement, environ 12 minutes de trajet. Les premières stations défilent sans souci : Marcadet, Chateau Rouge, Barbès... Et puis soudain, le métro s'arrête. Jusque-là, rien de bien étonnant, ça arrive très souvent. Petit souci tout de même, nous sommes en face d'une soufflerie qui fait un boucan d'enfer et ajoute encore à l'atmosphère oppressante qui règne sous terre. Les minutes passent, mais rien ne se passe. Le métro ne bouge pas, et le chauffeur ne dit rien. De toute façon, s'il parlait, il y a de fortes chances qu'on ne l'entendrait pas. Tout le monde se regarde un peu interloqué, certains commencent à s'agacer, je préfère me réfugier dans ma bulle avec mon Ipod, craignant tout de même de ne pas arriver à temps pour voir le film.

Enfin, après plus de 20 minutes d'attente, alors que l'atmosphère est de plus en plus surchauffée, un mouvement. Mais, à la surprise générale, voilà que nous faisons marche arrière!!! Incroyable, la rame revient sur ses pas et retourne à la dernière station, Barbès!! Forcément, de nombreux voyageurs attendent sur le quai, mais ils ne paraissent pas plus étonnés que ça de nous voir arriver par le mauvais côté. Les portes s'ouvrent, nous ne savons toujours pas ce qu'il s'est passé et ce qui nous vaut ce retour en arrière, ni si nous allons bientôt repartir dans le bon sens. Je décide, comme plusieurs de mes camarades, de sortir de cette galère et de regagner la surface au plus vite, j'ai besoin d'air! Tels des moutons, les personnes sur le quais s'agglutinent dans la rame. Peut-être ont-ils eu des renseignements et savent-ils que le métro va bientôt repartir...

Me voici donc à Barbès, avec ma séance qui commence dans 10 minutes, alors qu'il m'en faut au moins deux fois plus pour rejoindre les Halles. J'appelle donc mon frère pour lui dire que je ne serai jamais là à temps et qu'il ferait mieux d'aller voir le film sans moi. Je l'ai finalement vu quelques jours plus tard, et j'ai adoré. Mais cette fois j'ai pris mes précautions, je suis allé au cinéma à pieds.

PS : La Régie Autonome des Transports Parisiens (RATP) est une entreprise publique désignée par l'Autorité Organisatrice des transports parisiens, actuellement le Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF), pour assurer la gestion du métro et d'autres transports urbains de Paris et de sa proche banlieue : bus, tramway, et une partie des lignes A et B du RER.

samedi 31 octobre 2009

Lucky Luke


C'est l'histoire d'un mec, enfin plutôt d'un gamin, John Luke. Il a six ans, vit dans une ferme au Far West, et voit un jour ses parents assassinés sous ses yeux par une bande de voyous. Une vingtaine d'années plus tard, il est devenu Lucky Luke, l'homme le plus craint de tout l'Ouest, et son unique occupation consiste à faire régner l'ordre dans ce pays où la violence et la corruption règnent en maître. Sa nouvelle mission va le conduire à Daisy Town, la ville de son enfance, celle où le drame a eu lieu.

Adapter une bande dessinée au cinéma est une gageure, si bien que la plupart du temps ça se solde par un échec. En France, seul Alain Chabat y est parvenu avec son Astérix, parce qu'il avait su mélanger ses influences et ses goûts au matériau de la BD originelle. James Huth, qui avait cartonné il y a quelques années avec Brice de Nice, a lui aussi essayé de donner une touche personnelle à son Lucky Luke, pour lequel il retrouve son célèbre surfeur, Jean Dujardin. Mais la mayonnaise ne prend pas, loin de là. En inventant un passé d'enfant meurtri par la mort de ses parents, il veut donner une consistance à son personnage, afin d'explorer plusieurs pistes possibles. Ce qui aboutit à un film hybride, entre comédie, film d'aventure et drame existentiel, mais qui ne ressemble à rien, et qui surtout est d'un ennui sans fin. Ainsi, au milieu du film, pendant une demi-heure, on a droit à une très longue introspection du héros, qui se demande s'il ne doit pas ranger son colt pour devenir un fermier. Mais bon comme être fermier c'est chiant, il finit par reprendre les armes. Ridicule!

Lucky Luke passe à côté de son sujet, confirmant qu'adapter une BD est décidément une mauvaise idée (même les Américains ont du mal à en tirer des films convaincants). Il ne peut pas plaire aux fans de la bande-dessinée qui ne vont rien reconnaître de ce qu'ils ont aimé, ni aux enfants car il est trop sombre, ni aux ados-trentenaires car il n'est pas drôle. Quant à Jean Dujardin, il s'en sort comme il peut, mais il est mauvais, à l'image de toute la distribution. Assez étrangement, en sortant de la projection, on se dit que nul autre que lui aurait pu incarner Lucky Luke, mais même lui n'y arrive pas. La preuve que ce projet aurait bien dû rester dans les cartons.

vendredi 30 octobre 2009

Inconnue

Encore inconnue, mais déjà si proche
Elle est apparue dans ma vie
Comme une étoile dans la nuit
Filante ? Je n’ose y croire
Sensible et surprenante, ça oui !
Depuis elle berce mon coeur
D’espoirs, de Oh oui!!! et de bonheur

Elle rêve de barbe à papa et de Chine
Je rêve de les lui offrir
Je rêve d’être son plus beau souvenir
Je rêve à bien d’autres choses encore
Mais chut, c’est une surprise...
C’est juste pour elle, elle ne doit pas savoir
Pas encore, laissons-lui le temps
De me découvrir, ce que j’ai dedans

Avec elle, j’ai envie de tout partager
Près d’elle, j’ai envie de m’allonger
Sur elle, j’ai envie de me reposer
En elle, j’ai envie de plonger
Elle, j’ai juste envie de l’aimer

Encore inconnue, oui, peut-être
Peur de la rencontrer, certainement
De tout gâcher, et de la voir disparaître
De ne pas lui plaire, de la faire fuir
Mais si jamais, si jamais....
Elle et moi c’était nous
Elle et moi c’était tout
Elle et moi jusqu’au bout
Et si ça valait le coup ?

Alors adieu les peurs, bonjour le bonheur
Adieu les craintes, les doutes, le coeur lourd
Place à l’espoir, aux mains qui se frôlent
Aux lèvres qui se touchent
Aux coeurs qui s’entrechoquent
Et qui explosent...
Place à toi et à moi, enfin
Place à nous, et surtout jamais de mot
Fin

mardi 27 octobre 2009

«Ça fera 90 euros.»


Lorsque j'étais étudiant, une amie qui avait des problèmes de boulimie avait consulté un psychiatre pour aller mieux, et ça l'avait beaucoup aidé. L'an dernier, j'ai passé plusieurs mois avec une jeune femme dépressive (enfin selon ses dires), qui consultait également, mais qui passait une bonne partie de ses séances à discuter des chaussettes de son thérapeute. A 90 euros la demi-heure, je trouvais ça un peu étrange...

Je sais que je suis névrosé, psychotique, dépressif et autres petits soucis du même genre, comme 10% de la population (que ceux qui ne sont pas fous lèvent le doigt!). Pour autant je refuse d'aller voir un guérisseur-marabout-charlatan qui creusera dans les entrailles de mon esprit et de mon passé (précisément de mon enfance) pour essayer d'en faire jaillir des éléments à même de me guérir. Non, je suis malade et je le resterai!! Tant pis pour moi et tant mieux pour mon compte en banque (ou pour le trou de la Sécu plus exactement). Je n'arrive pas à m'imaginer allongé sur un divan à raconter tout ce qui me passe par la tête à un être humain qui est certainement plus fou que moi, car pour être psy, il faut avoir suivi une thérapie de plusieurs années.

Une amie à moi, psychologue, a parfois essayé de tenter de m'analyser en douceur, mais je me suis toujours montré réfractaire à ses approches et à son discours. Désolé mais quand on me dit que c'est de ma faute si je rencontre une fille qui a déjà un mec mais qui a oublié de m'en avertir, je ne peux m'empêcher de bouillir intérieurement.

Un jour, j'ai posé une question à cette amie à laquelle elle n'a pas su répondre, ce qui m'a fait légèrement jubilé. Je lui ai demandé comment faisaient les être humains avant l'invention de la psychanalyse? Car il faut bien savoir que cette science (?) existe depuis un siècle environ, soit bien après l'apparition de l'homme sur terre. Alors, comment faisaient nos ancêtres pour soigner leurs maladies mentales? Etaient-ils plus fous que nous? Plus dépressifs? Se suicidaient-ils plus souvent que nous? La psychanalyse a été inventée par l'homme (un, en particulier) pour se soigner, mais n'aurait-il pas inventé les maladies qu'elle traite en même temps?

Le psy est devenu le curé des temps modernes, celui à qui on va confesser toutes ses fautes, ses malheurs, en espérant recevoir le pardon et se libérer l'esprit. Sauf qu'au lieu de donner quelques pièces à la messe, il faut désormais lâcher plusieurs dizaines d'euros par séance. Sans aucune garantie de résultat bien évidemment...

samedi 24 octobre 2009

Radiohead : No surprises


Radiohead, groupe anglais créé en 1991 et mené par Thom Yorke, a écrit quelques tubes interplanétaires, de Creep à Karma Police. Mais pour moi, leur plus belle chanson reste No Surprises. A ceux qui ont un coeur, essayez de l'écouter sans avoir les larmes aux yeux... (Un lien vers le clip, pour le moins étonnant)

A heart that's full up like a landfill
A job that slowly kills you
Bruises that won't heal

You look so tired and happy
Bring down the government
They don't
They don't speak for us

I'll take a quiet life
A handshake
Some carbon monoxide

No alarms and no surprises x3

Silent
Silent
This is my final fit
My final bellyache with
No alarms and no surprises
No alarms and no surprises
No alarms and no surprises please

Such a pretty house and such a pretty garden
No alarms and no surprises
No alarms and no surprises
No alarms and no surprises please

mercredi 21 octobre 2009

Vrais mensonges et fausses vérités, et vice et versa

- L'amour dure 3 ans.
(Parfois plus, parfois moins)
- Mieux vaut être seul(e) que mal accompagné(e).
(Vrai, vrai et archi-vrai)
- Un(e) de perdu(e), dix de retrouvé(e)s.
(Faux, et heureusement, sinon on manquerait de temps et de place)
- C'est lorsqu'on ne cherche pas qu'on trouve.
(Faux, faux, et archi-faux)
- L'amour rend aveugle.
(Pas nécessairement, mais myope c'est sûr)
- On ne plaît pas à ceux (celles) qui nous plaisent ; on plaît à ceux (celles) qui ne nous plaisent pas.
(Si on plaisait à ceux (celles) qui nous plaisent, ce serait trop facile, ce ne serait plus de l'amour)
- On rencontre les bonnes personnes au mauvais moment.
(Déjà en couple, juste après une rupture, en pleine incertitude professionnelle ou existentielle, en dépression, le choix est large)
- On se rend compte trop tard à quel point on tenait à celui (celle) que l'on a perdu(e).
(Une mauvaise habitude qui m'a joué bien des tours)
- L'amour a ses raisons que la raison ne connaît pas.
(Amour et logique n'ont clairement rien à voir)

mardi 20 octobre 2009

Barcelone


- Les Ramblas (décevant, manque de charme)
- La Seu (en travaux, dommage...)
- La Placa del Rei
- Montjuic (Barcelone vu d'en haut et sous le soleil, le top)
- Le stade olympique
- La Fondation Miro (intéressant pour suivre l'évolution et le parcours du peintre, mais peu de pièces majeures)
- Le Musée national d'art de la Catalogne (beau, complet, et surtout des fauteuils de repos à tomber... dans le sommeil)
- Le Port Vell, Barceloneta (la plage dans une grande ville, surprenant)
- Le village olympique (moche)
- Le Parc de la Ciutadella, le Palau de la Musica
- Le Museu Picasso (idem que pour Miro)
- La Manzana de la Discordia, la Pedrera (quand les architectes sont fous)
- La Sagrada Familia (un vrai chantier!!)
- Le Parc Guell
- Le Musée d'Art moderne (bâtiment superbe, collection assez peu intéressante)
- Le Palau Reial
- Le Nou Camp (Barça!!!!)
- Quelques tapas et de la sangria... (pour le plaisir)

mercredi 14 octobre 2009

Mon coeur balance

Le célibat n'est pas un choix. Mais ce n'est pas non plus une fatalité. C'est juste un état, transitoire de préférence, un concours de circonstances : ne pas avoir encore rencontré la bonne personne, être au mauvais endroit au mauvais moment, réaliser trop tard à quel point on tenait à quelqu'un, vouloir celle qui ne nous veut pas, et inversement...
Malgré tout ça, j'ai déjà été en couple, même si je n'ai encore jamais vécu avec quelqu'un. Et j'ai tout de même une certaine expérience de la vie à deux. Je peux donc essayer de comparer le célibat et la vie de couple.

Les avantages du célibat (classés sans aucune hiérarchie et liste non exhaustive) :
- Être libre de faire ce qu'on veut quand on veut.
- Ne pas être critiqué, remis en cause, villipendé pour des détails sans importance.
- Voir ses potes, et ses copines, sans risquer une crise domestique.
- Sourire à une jolie fille dans la rue, la regarder droit dans les yeux puis se retourner sur son passage sans prendre de gifle.
- Regarder le foot à la télé, jouer aux jeux vidéo à 3h du matin et n'emmerder que les voisins.
- Pratiquer le sexe libre, tarifé ou non, sans autre risque que la mort ou la prison.
- Eviter les remarques assassines de la belle-mère et les regards malveillants du beau-père.
- Ne pas être obligé de faire la vaisselle deux fois par jour et le ménage une fois par semaine.
- Ne pas passer deux heures chaque week-end chez Mango, Zara, Etam, j'en passe et des meilleurs, et quelques heures par mois chez Ikea.
- Boire de la vodka, seul ou en soirée, et s'étaler comme une masse sur son lit pour s'endormir en ronflant avec la tête qui tourne.
- Draguer des inconnues sur des sites de rencontres, en boîte de nuit, à la Fnac, dans le métro...
- Dormir à droite du lit, à gauche, au milieu, en diagonale, tout ça dans la même nuit.
- Ne pas avoir de compte à rendre pour tout ce qu'on dit ou tout ce qu'on fait.

Les avantages du couple :
- Être écouté, câliné, soutenu et surtout accepté et aimé tel qu'on est. Enfin en principe...

Mais, malgré cet apparent déséquilibre, je dois avouer que mon coeur balance entre les deux...

mardi 13 octobre 2009

A tribute to JCVD


Avec Bernard-Henri Lévy, Jean-Claude Van Damme est certainement le philosophe majeur du XXe siècle. Un florilège de ses pensées les plus fondamentales.

- «Y a des gens qui n'ont pas réussi parce qu'ils ne sont pas aware, ils ne sont pas "au courant". Ils ne sont pas à l'attention de savoir qu'ils existent. Les pauvres, ils savent pas. Il faut réveiller les gens. C'est-à-dire qu'y a des gens qui font leur travail, qui font leurs études, ils ont un diplôme, ils sont au contact tout ça. Tu as un rhume et tu fais toujours "snif". Faut que tu te mouches. Tu veux un mouchoir ? Alors y a des gens comme ça qui ne sont pas aware. Moi je suis aware tu vois, c'est un exemple, je suis aware.»

- «Je suis fasciné par l'air. Si on enlevait l'air du ciel, tous les oiseaux tomberaient par terre....Et les avions aussi.... En meme temps l'air tu peux pas le toucher...ca existe et ca existe pas...Ca nourrit l'homme sans qu'il ait faim...It's magic...L'air c'est beau en meme temps tu peux pas le voir, c'est doux et tu peux pas le toucher.....L'air c'est un peu comme mon cerveau...»

- «J'adore les cacahuetes. Tu bois une biere et tu en as marre du gout. Alors tu manges des cacahuetes. Les cacahuetes c'est doux et salé, fort et tendre,comme une femme. Manger des cacahuetes, it's a really strong feeling. Et apres tu as de nouveau envie de boire de la bière. Les cacahuetes c'est le mouvement perpétuel à la portée de l'homme.»

- «La coke la coke y a pas plus merdique que la coke ok ? ça arrête la tête, ça te fout tout en l'air, hein, on sait pas ce qu'on dit, on sait pas ce qu'on fait, ok ? [...] La coke faut pas toucher c'est de la merde. J'ai essayer moi de la battre. On peut pas la battre. Alors elle devient, quand on la connaît, elle devient un compagnon qu'on touche pas. Je suis allergique à la coke, c'est très simple, et c'est pour ça que je sais parler maintenant, je suis en forme, j'ai peur de personne, je suis fort dans les yeux, parce que j'ai pas de coke tu vois ? Bon je parle un peu vite. C'est pas un problème non si je suis rapide. Chuis un mec qu'est rapide, je suis speed, pourquoi ? Je mange que des légumes.»

- «Une femme qui est enceinte, par exemple, elle est aware qu'elle attend un enfant...»

- «Le monde est composé de flèches et de molécules, et d'électricité,comme le Big-Bang tu vois, et tout ça ensemble, ça forme l'Univers.»

- «Une vache, ça te bouffe trois hectares, moi, avec trois hectares, je te fais deux mille kilos de riz... avec trois hectares, je te nourris Avignon, tu vois...»

- «Parce qu'on a créé une réalité et dans notre réalité, on a inventé le temps: les 24 heures, les 365 jours par an. Ce qui est bien! Comme ça on sait que quand je traverse le living-room et que je marche de ma cheminée à ma fenêtre, ça prend 10 secondes mais pour l'oiseau, ça prend une seconde et pour l'oxygène 0 seconde!»

- «La vie c'est quelque chose de tres fort et de tres beau.... La vie appartient a tous les vivants. It's both a dream and a feeling. C'est etre ce que nous ne sommes pas sans le rester. La vie c'est mourir aussi....Et mourir c'est vraiment strong...c'est rester en vie au dela de la mort...Tous ceux qui sont morts n'ignorent pas de le savoir»

- «Quand je vois un enfant qui est moitié Belge, moitié Viêt-Kong, et qui est mon enfant, tu vois..., c'est..., c'est..., c'est mon Dieu quoi.»

- «Me montrer nu de dos ne me pose pas de probleme mais, de face, c'est une autre histoire, je ne voudrais pas perdre tout mes fans.»

- «Au début pour faire l'amour..., et je ne parle pas que de sexe..., il faut être physical, mais ensuite, il faut être plus mental,et après quand tu as un enfant, il faut être spiritual pour bien l'élever.»

- «L'eau c'est quelque chose de concret mais pas concret. Parce que l'eau... peut me nourrir, mais aussi l'eau... peut me porter. Parce que l'eau... a des lois magiques. L'eau peut tenir des cargos dans la mer, des milliers de tonnes d'acier... C'est quelque chose qui a beaucoup de dimensions l'eau.»

- «Moi, Adam et Ève, j'y crois plus tu vois, parce que je suis pas un idiot : la pomme, ça peut pas être mauvais, c'est plein de pectine...»

- «On est tous homos. Je vais expliquer pourquoi. On est tous homos. Y a le homesexuel, et y a le homo, y a le homo parce que on s'adore. Moi je me regarde toujours dans la glace, pourquoi ? Pour avoir un beau corps. OK ? Alors on m'a donné un corps, et j'essaye de le respecter le mieux que je peux. Alors j'aime mon corps ; est-ce que je suis un homo ?»

- «Mon modèle, c'est moi-même! Je suis mon meilleur modèle parce que je connais mes erreurs, mes qualités, mes victoires et mes défaites. Si je passe mon temps à prendre un autre modèle comme modèle, comment veux-tu que ce modèle puisse modeler dans la bonne ligne?»

- «Quand tu montes dans un ascenseur... tu penses. A des tas de choses; à des créations, à des gens, à des souvenirs... Donc on est jamais seul spirituellement! Mais physiquement, "dans l'enveloppe", si je suis seul... eh bien... je suis là. Et je reste là. Jusqu'à ce que les portes s'ouvrent... Et puis je commence à marcher. Je bouge mon enveloppe. Vers ma mission de tous les jours...»

- «Ah non mais attention quand je parle de l'enveloppe tu vois, je parle pas l'enveloppe que tu envoies par la poste. Je parle de l'enveloppe que tu vois. Celle qui enveloppe tout. Les paquets de biscuits, les sachets de cocaïne, ton esprit, etc ... Non, l'enveloppe c'est vraiment global.. Mais uniquement liée au spirit généralement. Oui alors un biscuit tu me diras ça n'a pas de spirit, c'est juste un biscuit. Mais avant, c'était du lait, des oeufs. Et dans les oeufs, il y a la vie potentielle... Le potential life dans une coquille, une enveloppe ... qui elle même était contenu dans la poule . eh oui... Non vraiment tout ça c'est une question d'awareness ... et puis même si le biscuit est physiquement différent d'une bouteille de lait, d'une poule ... il subsiste le spirit de la bouteille et de la poule dans le biscuit ... et ça toi tu le ressens quand tu le manges. Et que parfois c'est bon parfois c'est pas bon.»

dimanche 11 octobre 2009

Après quoi courez-vous ?


Depuis ma plus tendre enfance je suis passionné de sport(s). J'ai commencé à jouer au tennis alors que j'étais plus petit que le filet et aujourd'hui je gagne ma vie en relatant les exploits sportifs des autres. Je suis avec attention plusieurs disciplines et je suis fan de certaines, même si je ne passe pas non plus mes journées devant ma télé, j'ai d'autres passions dans la vie. Ne me contentant pas de regarder, je pratique également, en extèrieur ou en indoor...

J'ai la chance d'avoir un stade à 50 m de chez moi, avec terrains de tennis, de hand, de basket et piste d'athlétisme. Je n'y vais pourtant quasiment jamais. De temps en temps, je me prends par la main et je vais faire quelques tours de stade, mais au bout d'un quart d'heure je m'arrête. J'en ai déjà marre de tourner au rond avec d'autres gens qui tournent en rond, chacun à son rythme, la tête droite ou le regard baissé, à la poursuite d'un je ne sais quoi que nous n'atteindrons de toute façon jamais.

De tous les sportifs, je crois que je voue la plus grande admiration et le plus grand respect aux "joggers", surtout ceux du dimanche matin (j'en croise parfois lorsque je pars travailler). Je n'arrive pas à comprendre quel plaisir ils peuvent prendre à courir des heures après... rien. Certes, on me parlera de bien-être, d'entraînement cardiaque, d'effort solitaire, de souffrance qui provoque le plaisir, de dépassement de soi, de courir de plus en plus longtemps et de plus en plus vite, mais au fond, quel ennui, non ?

L'effort physique ne me dérange pas. J'aime courir, mais après quelque chose, que ce soit un ballon de foot, une balle de tennis, ou même une jolie fille. Mais sans carotte, il est difficile de me motiver pour me faire mettre un pied devant l'autre. Je ne peux pas concevoir le sport sans sa dimension ludique et pour moi "juste courir" n'a rien d'amusant. C'est même d'un ennui mortel, et en plus c'est fatiguant et dangereux. Demandez-donc à notre cher président ce qu'il en pense...

samedi 10 octobre 2009

Ce que veulent les femmes (volume 2)

- Un homme qui n’a pas froid aux yeux, qui a du caractère, de l’humour, un vrai mec avec un p'tit coeur - un homme un vrai! L’âme un peu poète. Stable mais avec la bougeotte. Sens de l’humour. Romantique.
- Possessif, suprenant, câlin.
- Rêveur, sensible mais viril. Surprenant. Autonome et indépendant. Ne colle pas sa maîtresse mais la câlinera, la comblera.
- Un chevelu branché métal, piercings et tatouages.
- Un viking, qui aime le vin, qui pèche le saumon...
- Un prince très très charmant.
- Un mec qui saura me donner le sourire.
- Un homme pas trop macho, bel homme bien dans sa peau, fidèle et sincère.
- De la verve sans le g et de l’esprit sans l’air! Un partage quel qu’il soit! Just curious.
- Original et simple à la fois.
- Juste quelqu’un de bien.
- La confiance et l’honnêteté ce serait un bon début déjà.
- Un mec beau mais pas trop qui sache me parler et me faire rire.
- Un mec, un vrai, gentil, romantique, sexy, doux, attentionné, un homme parfait!
- Un mec hors du commun.
- Un poète dans l’âme qui sait écrire, un amateur d’art, un sosie de Pete Doherty, un indépendant, une bête de sexe, un large d’esprit, un pas camé, un mignon que j’ai envie de lui faire des bisous, un anti-sarkozyste, un débrouillard, un peu vulnérable
- Un tendre passionné, un poète pas maudit, une tête sans pastèque, une personnalité sans ego démesuré, une promotion alléchante.
- Simple, décontracté, doux.
- Un homme intellectuellement stimulant.
- De l’humour, du charme, et qu’il ne soit pas bloqué sur ses histoires passées.
- Un original, un illusionniste en désillusion, un esprit fantaisiste, une dose de folie douce, un grain d’humour.
- Respectueux, mais pas soumis. Du caractère mais pas borné. Personnalité affirmée et non inhibée. Compréhensif face à mes convictions. Sensibilité artistique exigée. Aucune tendance à l’embonpoint. Ni trop féminin, ni trop masculin.
- Un homme à tout faire.
- Un modèle performant, de grande autonomie. Drôle, charmeur, sexy.
- Respecte les critères de production du commerce équitable. Produit authentique, imitation à proscrire. Simplicité, humour, spontanéité, charme.
- Un homme aux cheveux bouclés, charismatique et charmant, cultivé mais qui n’étale pas sa science, qui a de la répartie, qui prend plaisir à plaisanter, propre sans être maniaque.
- L’homme introuvable!!!!

mercredi 7 octobre 2009

(500) jours ensemble


C'est l'histoire d'un mec, Tom, qui rencontre à son boulot une fille, Summer, qui en tombe amoureux et va vivre une histoire avec elle. Mais comme le précise la voix-off au tout début du film, c'est une histoire entre un garçon et une fille, pas une histoire d'amour. On voit donc se dérouler devant nos yeux les "500 jours" qu'ils ont passés ensemble, même si leur relation a duré moins longtemps.

Ce film, digne héritier des récents "Little miss Sunshine" ou "Juno", est un exemple de ce que le cinéma indépendant américain peut nous offrir de meilleur : émouvant, subtil, très bien écrit et joué, une excellente bande-originale (il y a même Carla Bruni, c'est pour dire!). Et de plus il est doublement original.
Tout d'abord par son découpage. L'histoire n'est pas relatée chronologiquement mais est orchestrée selon un savant mélange d'allers-retours entre différents moments de leur relation, du jour 1 au jour 500. Ainsi, par petites touches pointillistes, le réalisateur nous plonge au coeur de leur histoire et nous dévoile tous les états par lesquels Tom est passé, de l'euphorie de la rencontre au désespoir d'avoir perdue celle qui pensait être la femme de sa vie.
Je dis Tom parce que, et c'est la deuxième originalité de ce film, tout est traité du point de vue du garçon. Le procédé est même poussé à l'extrême car les deux personnages ont inversé leur personnalité par rapport à ce qui se voit habituellement dans les comédies romantiques. Ainsi, le garçon a un caractère de fille, et la fille un caractère de garçon. C'est lui qui croit au grand amour, au destin, aux contes de fées, alors qu'elle est très rationnelle et pragmatique, ne veut pas de relation sérieuse, d'engagement quelconque. C'est d'ailleurs ce qui provoquera peu à peu la déliquescence de leur couple. Il est amoureux d'elle, il voudrait lui dire, lui crier même, mais il sait qu'elle ne veut pas de ça, alors il se tait. Et elle finit par s'en aller...

Le film se conclut cependant sur un habile pied de nez, qui nous fait comprendre que les choses sont rarement telles qu'on les voit en amour, telles qu'on les vit même, et que ce qu'on imagine est parfois très éloigné de la réalité. Car, en fait, dans une histoire entre un homme et une femme, il y a deux histoires, celle que vit l'homme, et celle que vit la femme. Et chacun des deux individus vit la sienne avec autant de subjectivité qu'il est possible, sans forcément essayer de percevoir et de comprendre ce que ressent l'autre. Et c'est le parti pris de ce film, nous démontrer qu'il n'y a aucune vérité en amour, aucune certitude, qu'on ne peut jamais rien promettre car tout peut arriver, du plus heureux au plus douloureux.

mardi 6 octobre 2009

Etienne Daho : Le premier jour du reste de ta vie


Etienne Daho est éternel, n'en déplaise à ceux qui ont annoncé plusieurs fois sa mort, musicale ou au sens propre du terme. Et certaines de ses chansons le sont aussi, comme celle-ci, Le premier jour du reste de ta vie. Certainement la plus belle de tout son répertoire, en tout cas pour moi. Une mélodie à faire pleurer et des paroles aussi simples qu'elles sont fortes. A écouter sans modération. Et comme d'habitude le lien vers une vidéo.

Un matin comme tous les autres
Un nouveau pari
Rechercher un peu de magie
Dans cette inertie morose

Clopin clopan sous la pluie
Jouer le rôle de sa vie
Puis un soir le rideau tombe
C'est pareil pour tout l'monde

Rester debout mais à quel prix
Sacrifier son instinct et ses envies
Les plus essentielles

Mais tout peut changer aujourd'hui
Est le premier jour du reste de ta vie
Plus confidentiel

Pourquoi vouloir toujours plus beau
Plus loin plus haut
Et vouloir décrocher la lune
Quand on a les étoiles

Quand les certitudes s'effondrent
En quelques secondes
Sache que du berceau à la tombe
C'est dur pour tout l'monde

Rester debout mais à quel prix
Sacrifier son instinct et ses envies
Les plus confidentielles

Mais tout peut changer aujourd'hui
Est le premier jour du reste de ta vie
C'est providentiel

Debout peu importe le prix
Suivre son instinct et ses envies
Les plus essentielles

Tu peux exploser aujourd'hui
Est le premier jour du reste de ta vie
Non accidentel

Oui tout peut changer aujourd'hui
Est le premier jour du reste de ta vie
Plus confidentiel

lundi 5 octobre 2009

Comment ça va ?

Avez-vous déjà essayé de répondre "non" à quelqu'un qui vous demandait comment vous alliez ?
Personnellement, je ne l'ai jamais fait, je suis trop bien élevé. Mais on peut essayer de deviner sa réaction.
Soit il fera semblant de ne pas vous entendre et passera son chemin, ou à autre chose.
Soit il se sentira obligé de demander pourquoi, et vous pourrez alors lui raconter votre vie et tout ce qui ne va pas : l'OM (ou le PSG) a perdu (pour les garçons), vous vous êtes cassé un ongle (pour les filles), ou autres futilités de ce genre...
Bien sûr, parfois nous sommes vraiment dans le malheur, mais ce n'est pas là l'objet de ce post.

Non, ce dont je souhaite parler, c'est de l'interdiction d'aller mal, ou en tout cas de le montrer. Cette question anodine ("Comment ça va ?") résume bien toute l'hypocrisie de nos sociétés, qui se veulent altruistes alors qu'elles sont purement individualistes (on la pose mais on se fout totalement de la réponse, je parle là surtout dans le milieu professionnel). Quel que soit votre état d'esprit, même si ça va mal, vous répondrez que ça va bien. Sauf si c'est un de vos proches, un intime, qui vous pose la question, et encore, peut-être que par pudeur vous n'oserez pas lui dire la vérité.

De nos jours, on va chez son psy comme on va chez le boulanger, on consomme des anti-dépresseurs comme on mange des Fraises Tagada. On va mal et on essaye de se soigner pour aller mieux. Mais surtout on ne doit pas le montrer. La dépression, maladie plus commune que la grippe, est tolérée à condition qu'elle soit cachée. Il est interdit de dire "Non je ne vais pas bien, je suis malheureux, triste, dépressif...". Vous vous imaginez répondre ça à votre collègue de bureau qui vous demande comment ça va ? Il ne vous adressera plus jamais la parole et ira raconter à tout le monde qu'il ne faut surtout pas vous fréquenter (Faites le test la prochaine fois, et n'hésitez pas à venir me raconter ça). Non, pour que tout se passe bien dans le meilleur des mondes, pour que chacun puisse continuer sa vie sans trop se soucier de celle des autres, répondez toujours que vous allez bien!

vendredi 2 octobre 2009

Rendez-moi mes 6 ans!

Si le voyage dans le temps avait été inventé, et si vous aviez le choix, à quelle date souhaiteriez-vous revenir ? Pour certains, ce serait sûrement le 12 juillet 1998 («Et 1, et 2, et 3-0!»), pour d’autres le 20 avril 1889 (jour de la naissance d’Adolf Hitler), ou pourquoi pas le 14 juillet 1789, histoire de voir brûler la monarchie. Moi, si on m’offrait cette possibilité, je reviendrais bien le jour de mes 6 ans, le 6 février 1983.

Qu’est-ce que j’étais heureux ce jour-là! Enfin je le suppose car je ne m’en souviens plus très bien. Je vivais en région parisienne, dans une superbe maison, avec un grand jardin où poussait une herbe si verte. J’avais même un grenier aménagé en salle de jeux, où assis sur la moquette, je construisais des villes en Lego, je m’inventais une vie de pirate en commandant mes Playmobil ou même de pilote automobile défiant Alain Prost et Ayrton Senna. J’allais à l’école à dix minutes de chez moi, je devais avoir d’excellentes notes et une amoureuse que j’embrassais sur la joue à la récré. Je jouais au tennis le mercredi après-midi (enfance dorée n’est-ce pas ?) et le week-end je partais en balade avec mes parents et mon grand-frère, à Paris ou en forêt de Fontainebleau (bon là ok j’en rajoute un peu!). Bref, c‘était le bonheur!

C’est en grandissant que les choses ont commencé à se dégrader. Tout d'abord avec le Père Noël, dont on apprend soudainement la non-existence en classe de CE2! Ensuite c’est le passage en sixième, traumatisant! Pourquoi quitter ses amis du primaire, pourquoi avoir plusieurs professeurs, alors qu’un seul, c’est déjà difficile à supporter ? Et puis arrive l’adolescence... Beurk, mieux vaut ne pas trop s’y attarder. Vient alors le temps des premières amours. C’est bien connu, «tout nouveau, tout beau». Mais bon une fois qu’on a expérimenté la première rupture (une Belge dans un centre de vacances en Turquie alors que j’avais 14 ans), rupture bien évidemment en aucune manière argumentée de façon intelligible et constructive («C'était juste pour m'amuser et puis de toute façon on habite trop loin»), on se demande si cela va être tout le temps comme ça. Et la deuxième rupture le confirme. Mais bref, «souvent femme varie, bien fol qui s’y fie». On est encore qu’au début de la route et on en a déjà marre. C’est quand même étrange l’adolescence. On a encore tellement d’années devant soi, et pourtant on a déjà envie de mourir. Par la suite, les épreuves se multiplient : le bac, le permis, les concours, les examens, les ruptures (encore)... ça va de mal en pis. Va encore falloir trouver un boulot, un logement, une bonne banque, une femme!! Mon dieu, mais qu’ai-je fait de mes 6 ans ? Rendez-les moi!

mercredi 30 septembre 2009

Ma famille est normale

Il y a quelques jours, je suis allé voir au cinéma le dernier film de Christophe Honoré, «Non ma fille, tu n'iras pas danser». Basculant sans cesse entre ironie et gravité, cette histoire raconte la vie d'une femme qui vient de quitter son mari après avoir appris qu'il la trompait. Elle a donc fui avec ses deux jeunes enfants et essaye à la fois de digérer l'échec de son couple et de reconstruire sa vie seule, en attendant mieux. Pour l'aider, il y a sa famille : ses parents, sa petite soeur et son petit frère.

Malheureusement pour elle, au lieu de la soutenir, son entourage l'enfonce, ne manquant jamais une occasion, que ce soit sur un ton compatissant ou brutal, de lui rappeler qu'elle ne s'en sort pas. Cette femme, à l'aube de la quarantaine, se bat donc comme elle peut, mais finit par échouer et abandonner.

Le but de mon post n'est pas de défendre ou d'accabler cette femme. Non, ce qui m'a frappé à la vision de ce film, c'est, par opposition à ce que j'avais sous les yeux, l'étonnante normalité de ma propre famille. L'héroïne est pour le moins fragile psychologiquement, si ce n'est plus. Certains diraient même à moitié folle. Et elle transmet sa fragilité à ses enfants, qui ne sont pas les plus équilibrés du monde. Sa relation avec son ex-mari, lui-même pas tout à fait serein, est assez tendue et violente, dans l'amour ou dans la haine. Ses parents, qui aimeraient l'aider, s'y prennent tellement mal qu'ils l'étouffent et la font culpabiliser. Comme ils s'emmerdent dans leur propre vie, il se permettent d'interférer dans celle de leur fille comme bon leur semble, sans prendre garde aux dégâts qu'ils pourraient faire. Sa petite soeur, qui a déjà un enfant, en attend un deuxième. Elle gère très mal cette grossesse car elle n'aime plus son mari, qu'elle traite comme de la merde. Elle est jalouse de son aînée, à qui elle reproche mille et une choses, mais se rend compte qu'elle n'est pas capable de faire mieux : son couple est également un échec. Enfin, le petit frère, personnage lunaire et désinvolte, regarde d'un oeil mi-amusé, mi-désabusé, sa famille se battre et se débattre.

Je sais bien que tous ses personnages sont fictifs et sortent de l'imagination d'un scénariste. Mais ils semblent pourtant très réalistes, et à vrai dire, font assez peur. En effet, comment l'héroïne pourrait-elle ne pas devenir folle dans une telle famille de fous ? Alors oui en effet, quand je pense à mes parents, qui s'aiment et vivent ensemble depuis 40 ans, qui ne se disputent quasiment jamais, qui ont élevé dans la sérénité et l'harmonie leurs deux enfants, je me dis qu'ils sont étrangement "normaux". Quand je pense à mon frère, qui a réussi professionnellement, qui est équilibré, dynamique, toujours entre deux avions à parcourir le monde, je me dis mais quel horrible secret cache-t-il ? Et même si je regarde plus loin, mes grands-parents, mes oncles et tantes, mes cousins, nulle trace de maladie mentale, de psychodrames ou autres délicatesses du même genre. Nos réunions familiales (mariages, baptêmes, enterrements) se passent toujours bien, sans que personne ne quitte la table en jetant son verre ou en claquant la porte. J'imagine bien qu'il y a quelques secrets qui traînent, quelques cadavres dans les placards, je ne suis pas naïf, mais en comparaison du tableau que dresse ce film, c'est peace and love! Alors oui, je crois bien que ma famille est dramatiquement normale. Est-ce un mal ou un bien, je n'en sais strictement rien...

Et vous, votre famille, elle est comment ?

lundi 28 septembre 2009

District 9


C'est l'histoire d'un mec, Wikus, qui travaille pour le MNU, multi-nationale chargée de la gestion d'un camp de réfugiés aliens en Afrique du Sud. Il y a presque trente ans, un vaisseau venu d'on ne sait où avec des milliers de créatures à son bord s'est positionné au-dessus de Johannesburg. Il n'a jamais pu repartir depuis et les aliens ont été parqués dans une sorte de ghetto malfamé, un bidonville, pour éviter les tensions avec la population humaine. Le MNU, dont le seul objectif est en fait de comprendre la technologie alien et de se servir de leurs armes, est chargé de déménager les aliens à 200 km de la ville dans un autre camp. Vikus, qui mène cette opération délicate avec le soutien de l'armée, se retrouve en contact avec un virus extra-terrestre qui va peu à peu transformer son ADN et faire de lui un être hybride, humain et alien, et donc très précieux.

A la fois film de science-fiction et film politique, District 9 est une réussite quel que soit le côté où l'on se place.

Côté SF, il s'inspire à la fois d'Alien et de La Mouche, mais traité à la manière d'un documentaire. Le réalisateur, Neil Blomkamp, un protégé de Peter Jackson, n'hésite pas à utiliser des images tirées de flashs d'informations ou de caméras de surveillance pour rendre son film encore plus immersif. Les scènes d'action sont nombreuses et démontrent une grande virtuosité de Blomkamp, qui ne lâche pas son spectateur d'une semelle. Comme diraient les djeun's : «On en prend plein la gueule!»

Côté politique, District 9 est une métaphore percurtante sur l'apartheid. Le choix de l'Afrique du Sud n'est pas dû au hasard. Le lien entre les Noirs et ces aliens, que les humains craignent et haïssent parce qu'ils les trouvent sales, violents et non-civilisés, est inévitable. Une scène suffit à comprendre que rien n'est encore réglé dans ce pays. Alors qu'il est en fuite, pourchassé par le MNU, Wikus se réfugie dans un fast food pour acheter à manger. Il se rend directement au guichet alors que juste à côté de lui, plusieurs Noirs font la queue dans une file qui leur est réservée.

Mais, au-delà de son réalisme, District 9 distille aussi une bone dose d'ironie. En effet, c'est en s'alliant avec un alien que Vikus, recherché par les humains qui ne voient plus en lui un des leurs mais un ennemi, va essayer de se sauver lui-même. Reprenant la trame des buddy movies hollywoodiens (L'Arme Fatale) où deux personnages que tout opposent sont obligés de faire cause commune pour s'en sortir, Wikus va aider un extra-terrestre à remonter dans son vaisseau dans l'espoir qu'il pourra le guérir. Ce film nous offre donc, en plus de sensations fortes et de quoi réfléchir, une subtile leçon... d'humanité.

dimanche 27 septembre 2009

The Divine Comedy : In pursuit of happiness


Ce n'est pas le groupe britannique le plus connu, loin de là, mais il est un de ceux capables des plus belles mélodies. Mené par Neil Hannon, The Divine Comedy, dont le nom est inspiré par l'oeuve de Dante, a écrit une dizaine d'albums depuis sa création en 1989. In Pursuit of happiness est extrait de A Short Album About Love, sorti en 1997. Il y a même un petit lien vers une vidéo en concert.

Hey, I'm not the type
To say one thing and do another
And if it's all right I'd kind
Of like to be your lover
'Cos when you're with me I can't help but be
So desperately
Uncontrollably Happy!

And hey, I'm not the kind
To fall in love without good reason
And if that's a crime
Then baby I'm committing high treason
'Cos when you're with me
I'm absolutely
And totally
Quite uncontrollably Happy!

And hey, I'm not so blind
That I can't see where we're all going
And it's no fault of mine
If humankind reaps what it is sowing
Just as long as we are together
Forever
I'll never be anything other than Happy!

Hey, don't be suprised, if millions die in plague and murder
True happiness lies beyond your fries and happy burger

Notre rencontre (2/2)

Je tremble aussi, je redoute mais je ne sais pas quoi. Non ce n’est pas vraiment de la peur, mais je réalise ce qui va enfin se produire... Mais mon esprit n’a pas le temps de vagabonder davantage, je sens ta main sur ma taille, l’autre remonte doucement le long de mon bras droit pour me reprendre le verre que tu venais de m’offrir... avec délicatesse, comme si tu cueillais un fruit déjà trop mûr. Tu poses le verre sur un petit meuble près de la fenêtre, je sens ta main sur mon épaule. Elle remonte doucement en soulevant mes cheveux… je tressaille, tu viens de poser tes lèvres sur ma nuque. Tout me parait irréel, il y a à peine 3 jours j’aurais considéré cela comme déraisonnable. Mais dans cette position tout contre toi, je trouve cela parfaitement logique. Tu me serres un peu plus, je me retourne vers toi et j’entreprends de défaire ta chemise. Nos visages sont très proches, tu me regardes dans les yeux… Mon regard se trouble, signe d’une tension. Nos lèvres s’effleurent, je ferme les yeux un bref instant pour mémoriser la sensation de ce premier contact. Je crois t’entendre me murmurer quelque chose, j’ouvre les yeux. Tu poses tes doigts sur mes lèvres, cette fois tes mots sont audibles : chut ne dis rien. Nos mains vont doucement à la découverte de nos corps. Tes mains caressent mes seins dans un geste comme pour redessiner leur rondeur. Je retiens un gémissement et nos lèvres se rapprochent de nouveau, nos langues se cherchent. Tu me chuchotes de nouveau quelque chose que je n’entends pas mais dont je comprends le sens… Je ne peux pas répondre. Nous nous embrassons avec fougue, doucement je défais la boucle de ta ceinture, et libère un peu la tension qui commençait à te prendre. Mais ce n’est pas encore à son paroxysme…

Je crois que je suis bien, serein. Enfin je ne sais pas trop. D’ailleurs je ne sais plus trop où je suis, ni qui je suis. Tout ceci me paraît tellement irréel, comme un rêve dont je ne me réveillerais jamais. Sentir ta peau sous mes doigts, sentir ta langue contre la mienne, sentir ton odeur, tes cheveux me caresser les narines. C’est fou! C’est nous! Enfin! Je savoure chaque instant comme s’il devait être le dernier. Mais non, ce ne sont que les premiers moments de notre vie, de celle que nous allons construire ensemble, de notre petit îlot de paix, de douceur et de sérénité dans ce monde devenu fou! C’est ici et maintenant que notre vie commence. Je t’embrasse fougueusement, mes mains parcourt ton corps encore tout habillé. Il fait nuit maintenant, seule la lune éclaire un peu cette chambre, notre nid d’amour. Nous allons passer la nuit ensemble et jamais nous ne l’oublierons. J’entreprends de te déshabiller, lentement. Je veux profiter de chaque vêtement que je t’enlève, le sentir, le serrer contre moi. Tu es toujours debout, face à moi. Je commence par le haut. Un joli cache-cœur blanc. Quel drôle de nom, un cache-cœur, pour quelques grammes de tissus. Si je te l’enlève, ton coeur me sera-t-il dévoilé ? Je défais la boucle, l’ouvre, et découvre ton ventre, sur lequel je viens déposer un baiser. Je découvre tes seins aussi, enfin presque. Ils me font déjà frémir d’envie. Mais pas tout de suite... Ta robe maintenant, que je fais lentement glisser le long de tes jambes. Je me baisse à tes pieds, et te l’enlève. Ma langue remonte le long de tes jambes, pour s’arrêter entre tes cuisses. Tu fermes les yeux, je le sens. Je ne les vois pas mais je le sais. Nos deux corps se reconnaissent, je ressens ce que tu ressens, en même temps que toi.

(Le texte s'arrête ici, faute de mains pour l'écrire...)

samedi 26 septembre 2009

Notre rencontre (1/2)

Ceci est un texte écrit à quatre mains il y a longtemps...

Tout est fixe. Il n’y a pas grand chose, à part moi et ma tension. Comment ferais-je autrement ? Dans une telle situation n’importe quelle personne serait sur le qui-vive. Mon appréhension est à l’image de ma position : centrale. Je suis assise, les jambes croisées, au bord d’un lit placé au centre d’une pièce carrée. Il n’y a que ce lit, moi et une vue splendide que l’on peut apprécier par la baie vitrée. Ma physionomie est celle d’une femme au goût raffiné. Mais je sais que ce soir la simplicité de mon allure, si convaincante d’habitude, ne suffira pas à voiler la face d’un visage crispé par l’incontrôlable. Je constate un léger froissement sur ma robe. Après une hésitation je lisse l’étoffe. J’attends. Alors que des centaines de personnes aux alentours accomplissent des obligations plus banales dont le caractère est davantage lié à une utilité matérielle qu’à un besoin distrayant, moi, j’attends. Un homme, que je n’ai jamais vu, va me rendre visite cette nuit dans cet appartement dont le seul mobilier perceptible à mes sens se limite à un lit. Il y a deux semaines que je l’ai rencontré. Voilà deux semaines que j’attends la concrétisation de ce jeu aux allures de tortures langoureuses et interminables. Nous connaissons tous cette situation, désirer quelqu’un et ne pas être satisfait(e) ou bien encore, ne pas le ou la satisfaire. Je saisis alors la signification de l’idée : ne penser à rien, avoir la tête vide. C’est la dernière pensée qui me traverse l’esprit avant d’entendre le son d’une poignée qui tourne. La porte s’ouvre... Le jeu d’ombres et de lumières laisse deviner une silhouette élancée, sûre, masculine. La tension me monte à la gorge. Je me surprends à chaque nouveau souffle de pouvoir encore respirer. Tu entres, fermes la porte, ranges les clés dans ta veste. Il n’y a que la lune qui me laisse deviner tes traits. C’est l’occasion d’effacer l’esquisse que j’avais moi-même ébauchée et d’en établir une véritable. C’est d’abord tes lèvres que je regarde... Normal, c’est à travers elles que tu as fait naître tant d’émois. Tu ne me quittes pas des yeux, t’arrêtant à hauteur du lit. Tu retires ta veste, avec élégance, et ton visage a l’air de se détendre. Je perds mon regard dans le tien. Depuis le temps que j'attends ça. Tes yeux ne me déçoivent pas. Pour l'instant je ne vois qu'eux, ils me fascinent. Comme ils me fascinaient déjà sur les photos. Ils brillent dans la pénombre de cette chambre d'hôtel. Ils me guident vers toi comme un phare guide les bateaux en perdition. Car en perdition je le suis, un peu. Voilà quinze jours que nous discutons, virtuellement. Quinze jours que nous apprenons à nous connaître, nous découvrons, nous chamaillons aussi parfois, mais retombons toujours sur nos pattes. Ce qui n'était au début qu'un échange de messages intrigants, sans but précis, est peu à peu devenu une ébauche de relation, puis un vrai désir de se connaître... dans la réalité. Un désir tellement fort qu'il vous tenaille, vous tient entre ses griffes, et ne vous lâche plus. Mais une angoisse aussi, une peur, celle de ne pas plaire, celle de décevoir - ou d'être déçu -, de s'être imaginé des choses qui s'effaceront une fois l'écran disparu. Alors, toi comme moi, nous sommes venus à ce rendez-vous la peur au ventre. Mais tes yeux me rassurent, et me guident vers toi.

Je m'assoie à tes côtés sur ce lit. Je te sens frémissante, j'ai moi même du mal à ne pas trembler. Tu me fais une place près de toi. Je me calme peu à peu. Te voir, te sentir, t'entendre m'apaisent. Mon coeur ralentit, mes jambes ne tremblent presque plus, mes mains se posent sur le lit, tout près des tiennes. Nous commençons à parler, de toi, de moi, de nous, de tout et de rien. L'ambiance se détend, nous aussi. Je te propose de boire un verre. Tu acceptes. Je vais chercher quelque chose dans le minibar de la chambre. Pendant ce temps, tu te lèves et vas à la fenêtre, regarder Paris sous nos pieds. Il n'est pas encore trop tard, beaucoup de gens sont dans les rues. Ils bougent, vont à un endroit précis, ou ne savent pas du tout où ils vont. Tu les regardes, amusée, comme un enfant observerait une fourmilière et tous ses mouvements. Je te rejoins, te donnes ton verre. Tu me remercies et tandis que je suis derrière toi, collé à toi, tu poses ta tête sur mon épaule. Premier contact de nos corps. Je tremble à nouveau.

(A suivre...)