mardi 24 novembre 2009

2012


C'est l'histoire d'un mec, Jackson Curtis, qui va essayer de sauver sa famille, son ex-femme et ses deux enfants, d'une terrible catastrophe qui s'annonce, la fin du monde. Le soleil est en colère contre la Terre et il lui fait savoir, en réchauffant son noyau, provoquant un mouvement très important des plaques tectoniques, ce qui conduit à l'effondrement de la planète sous les pieds des hommes, littéralement. Mais heureusement, les gouvernements avaient vu le coup venir, grâce à un génial scientifique (indien), et construisent des Arches pour sauver une partie de l'humanité : les plus riches et les plus importants, cela va sans dire.

Autant répondre d'emblée aux questions inutiles : non, ce film n'a pas de scénario. Enfin disons qu'il tient sur un mouchoir en papier. Oui, il déborde de séquences mélo(dramatiques) et patriotiques à vous donner envie de taper un Américain. Oui, les acteurs sont mauvais, même John Cusack et Danny Glover, et leurs personnages caricaturaux au possible. Oui, ce film peut-être considéré comme un navet, une daube, une bouse, selon les idées qu'on se fait d'une oeuvre cinématographique. Et alors ?, ai-je envie de répondre...

Que peut-on attendre d'autre d'un réalisateur, Roland Emmerich, qui a "commis" entre autres Universal Soldier, Independance Day, Godzilla et le Jour d'après ? Voilà un homme dont on sait que son prochain film ne nous surprendra pas. Avec lui, on sait ce qu'on va voir, et au moins on est pas déçu. Et une fois de plus, on en a pour son argent (enfin merci quand même à ma carte illimitée!).

2012 dure 2h30 et pourtant on ne voit pas le temps passer, alors que je connais bien des films d'1h30 qui donnent l'impression de durer une éternité. Il recèle quelques scènes qui vous laissent littéralement scotché à votre fauteuil, comme la destruction de Los Angeles ou l'irruption du volcan géant du parc de Yellowstone. Certes, tout repose sur les effets spéciaux, on ne se souvient que de ça en sortant de la projection. Il ne pose aucune question métaphysique ou philosophique, et n'a même pas l'intérêt d'offrir un message écologique comme l'avait fait Le Jour d'après. Mais jamais la fin du monde n'avait eu autant de gueule, et rien que pour ça, ce film vaut le déplacement dans une salle obscure...

1 commentaire:

Bobby a dit…

hahahaha!

Good point! Il n'y a que pour les effets spéciaux effectivement!