dimanche 29 novembre 2009

Michael Jackson : Man in the mirror


Michael Jackson n'est plus. Mais il nous reste son souvenir, et ses chansons. Aussi à l'aise dans les rythmes endiablés que dans les douces mélodies, MJ était et restera unique. Même si c'était un être paradoxal et bizarroïde (un Alien???), il aimait bien également faire passer des messages dans ses chansons. Comme dans Man in the mirror, où il incite chacun à se regarder en face et à changer de comportement afin de rendre le monde meilleur... C'est, je le reconnais, un peu naïf, mais MJ était aussi surnommé Bambi. (Avec le clip en bonus)

I'm Gonna Make A Change,
For Once In My Life
It's Gonna Feel Real Good,
Gonna Make A Difference
Gonna Make It Right . . .

As I, Turn Up The Collar On My
Favourite Winter Coat
This Wind Is Blowin' My Mind
I See The Kids In The Street,
With Not Enough To Eat
Who Am I, To Be Blind?
Pretending Not To See
Their Needs
A Summer's Disregard,
A Broken Bottle Top
And A One Man's Soul
They Follow Each Other On
The Wind Ya' Know
'Cause They Got Nowhere
To Go
That's Why I Want You To
Know

[Refrain] :
I'm Starting With The Man In
The Mirror
I'm Asking Him To Change
His Ways

And No Message Could Have
Been Any Clearer
If You Wanna Make The World
A Better Place
(If You Wanna Make The
World A Better Place)
Take A Look At Yourself, And
Then Make A Change
(Take A Look At Yourself, And
Then Make A Change)
(Na Na Na, Na Na Na, Na Na,
Na Nah)

I've Been A Victim Of A Selfish
Kind Of Love
It's Time That I Realize
That There Are Some With No
Home, Not A Nickel To Loan
Could It Be Really Me,
Pretending That They're Not
Alone?

A Willow Deeply Scarred,
Somebody's Broken Heart
And A Washed-Out Dream
(Washed-Out Dream)
They Follow The Pattern Of
The Wind, Ya' See
Cause They Got No Place
To Be
That's Why I'm Starting With
Me
(Starting With Me!)

[Refrain]

(Ooh!)
And No Message Could Have
Been Any Clearer
If You Wanna Make The World
A Better Place
(If You Wanna Make The
World A Better Place)
Take A Look At Yourself And
Then Make A Change
(Take A Look At Yourself And
Then Make A Change)

[Refrain]

(Change His Ways-Ooh!)
And No Message Could've
Been Any Clearer
If You Wanna Make The World
A Better Place
(If You Wanna Make The
World A Better Place)
Take A Look At Yourself And
Then Make That . . .
(Take A Look At Yourself And
Then Make That . . .)
Change!

[Refrain]

(Better Change!)
No Message Could Have
Been Any Clearer
(If You Wanna Make The
World A Better Place)
(Take A Look At Yourself And
Then Make The Change)
(You Gotta Get It Right, While
You Got The Time)
('Cause When You Close Your
Heart)
You Can't Close Your . . .Your
Mind!
(Then You Close Your . . .
Mind!)
That Man, That Man, That
Man, That Man
With That Man In The Mirror
(Man In The Mirror, Oh Yeah!)
That Man, That Man, That Man
I'm Asking Him To Change
His Ways
(Better Change!)
You Know . . .That Man
No Message Could Have
Been Any Clearer
If You Wanna Make The World
A Better Place
(If You Wanna Make The
World A Better Place)
Take A Look At Yourself And
Then Make A Change
(Take A Look At Yourself And
Then Make A Change)
Hoo! Hoo! Hoo! Hoo! Hoo!
Na Na Na, Na Na Na, Na Na,
Na Nah
(Oh Yeah!)
Gonna Feel Real Good Now!
Yeah Yeah! Yeah Yeah!
Yeah Yeah!
Na Na Na, Na Na Na, Na Na,
Na Nah
(Ooooh . . .)
Oh No, No No . . .
I'm Gonna Make A Change
It's Gonna Feel Real Good!
Come On!
(Change . . .)
Just Lift Yourself
You Know
You've Got To Stop It.
Yourself!
(Yeah!-Make That Change!)
I've Got To Make That Change,
Today!
Hoo!
(Man In The Mirror)
You Got To
You Got To Not Let Yourself . . .
Brother . . .
Hoo!
(Yeah!-Make That Change!)
You Know-I've Got To Get
That Man, That Man . . .
(Man In The Mirror)
You've Got To
You've Got To Move! Come
On! Come On!
You Got To . . .
Stand Up! Stand Up!
Stand Up!
(Yeah-Make That Change)
Stand Up And Lift
Yourself, Now!
(Man In The Mirror)
Hoo! Hoo! Hoo!
Aaow!
(Yeah-Make That Change)
Gonna Make That Change . . .
Come On!
(Man In The Mirror)
You Know It! x3
You Know . . .
(Change . . .)
Make That Change

vendredi 27 novembre 2009

Portrait chinois

Si j'étais ...

Un lieu : Le Machu Pichu
Un mot : Indépendance
Une expression : "Il faut toujours apprendre de ses erreurs pour pouvoir les répéter à la perfection!"
Un bruit : Le silence
Une odeur : L'herbe fraîchement coupée
Une couleur : Bleu marine
Un site : Facebook
Un pays : Le Japon
Une partie de mon corps : Mes mains
Un Homme : Gregory House
Un sentiment : L'amour
Un combat : Contre la bêtise humaine, mais c'est perdu d'avance
Un péché : Mignon, forcément
Un objet : Un stylo (et une feuille de papier)

Et vous...?

mardi 24 novembre 2009

2012


C'est l'histoire d'un mec, Jackson Curtis, qui va essayer de sauver sa famille, son ex-femme et ses deux enfants, d'une terrible catastrophe qui s'annonce, la fin du monde. Le soleil est en colère contre la Terre et il lui fait savoir, en réchauffant son noyau, provoquant un mouvement très important des plaques tectoniques, ce qui conduit à l'effondrement de la planète sous les pieds des hommes, littéralement. Mais heureusement, les gouvernements avaient vu le coup venir, grâce à un génial scientifique (indien), et construisent des Arches pour sauver une partie de l'humanité : les plus riches et les plus importants, cela va sans dire.

Autant répondre d'emblée aux questions inutiles : non, ce film n'a pas de scénario. Enfin disons qu'il tient sur un mouchoir en papier. Oui, il déborde de séquences mélo(dramatiques) et patriotiques à vous donner envie de taper un Américain. Oui, les acteurs sont mauvais, même John Cusack et Danny Glover, et leurs personnages caricaturaux au possible. Oui, ce film peut-être considéré comme un navet, une daube, une bouse, selon les idées qu'on se fait d'une oeuvre cinématographique. Et alors ?, ai-je envie de répondre...

Que peut-on attendre d'autre d'un réalisateur, Roland Emmerich, qui a "commis" entre autres Universal Soldier, Independance Day, Godzilla et le Jour d'après ? Voilà un homme dont on sait que son prochain film ne nous surprendra pas. Avec lui, on sait ce qu'on va voir, et au moins on est pas déçu. Et une fois de plus, on en a pour son argent (enfin merci quand même à ma carte illimitée!).

2012 dure 2h30 et pourtant on ne voit pas le temps passer, alors que je connais bien des films d'1h30 qui donnent l'impression de durer une éternité. Il recèle quelques scènes qui vous laissent littéralement scotché à votre fauteuil, comme la destruction de Los Angeles ou l'irruption du volcan géant du parc de Yellowstone. Certes, tout repose sur les effets spéciaux, on ne se souvient que de ça en sortant de la projection. Il ne pose aucune question métaphysique ou philosophique, et n'a même pas l'intérêt d'offrir un message écologique comme l'avait fait Le Jour d'après. Mais jamais la fin du monde n'avait eu autant de gueule, et rien que pour ça, ce film vaut le déplacement dans une salle obscure...

dimanche 22 novembre 2009

Medley

Depuis mes premiers pas sur les sites de rencontres, je suis tombé sur tout et n'importe quoi. A vrai dire, surtout n'importe quoi. Dans le désordre et au hasard, j'ai rencontré...
- une étudiante aux beaux-arts un peu frivole
- une dépressive qui m'a quitté une fois qu'elle allait mieux
- une comédienne en pleins doutes existentiels
- une shopping-addict en quête de produits à consommer
- une Bordelaise indécise qui m'a fait venir jusqu'à elle pour un week-end et m'a prié de repartir après 24 heures
- une globe-trotteuse passive qui étudiait à New York et avait déjà un mec à Hong-Kong
- une future prof qui couchait avec presque tous les mecs qu'elle rencontrait, le plus souvent dans des Formule 1 (les hôtels)
- une suicidaire qui est passée à l'acte avant qu'on se rencontre et qui a disparu ensuite
- une infirmière allumeuse, mais juste derrière son écran
- une mythomane qui m'avait donné un faux prénom, celui de sa soeur décédée
- une danseuse aussi souple avec son corps qu'avec ses sentiments
etc, etc...
J'avoue qu'avec tout ça, j'aurais de quoi écrire un roman. D'ailleurs, je l'ai fait...

jeudi 19 novembre 2009

Fier d'être Irlandais, euh pardon, Français!


Je n'ai pas encore parlé de sport sur ce blog, alors que c'est grâce à ça que je vis et que je paye les croquettes de Shabani. Mais après cette désolante autant qu'imméritée qualification pour le Mondial grâce à cet époustouflant match nul contre l'Irlande, il est difficile de passer à côté...

Oui, aujourd'hui je suis fier d'être Français, et heureux que Thierry Henry ait deux mains et qu'il sache s'en servir ; heureux que Hugo Lloris ait deux mains également, et qu'il sache aussi s'en servir ; heureux que l'arbitre suédois soit un peu myope (ou corruptible) ; heureux que Nicolas Sarkozy ait pu assister à ce match et à cette réussite tricolore, qui lui doit beaucoup il faut bien l'avouer ; heureux que Raymond Domenech ne soit plus désormais l'homme le plus détesté de France ; heureux que TF1 n'ait pas investi 120 millions d'euros dans les droits de retransmission de la Coupe du monde pour rien (les pauvres, ils vivent déjà une période assez difficile comme ça) ; heureux que GDF-Suez ait donné autant d'énergie à nos petits Bleus ; heureux pour tous les chômeurs, les sans-abris, les pauvres qui grâce à cette qualification vont retrouver l'espoir et reprendre confiance dans notre beau pays où tout est vraiment possible, même les miracles ; heureux pour le PIB, qui va au moins gagner 0,4 point...

Bref, pour toutes ces raisons, et pour bien d'autres encore, je suis heureux ce soir, et je vais me coucher le coeur léger, le sourire aux lèvres, et je vais certainement rêver d'une victoire de la France à la Coupe du monde en juin prochain en Afrique du Sud. Après tout, il faudra bien un tel exploit pour effacer le souvenir d'un match aussi pathétique...

dimanche 15 novembre 2009

Le monde merveilleux de Facebook (1)


Facebook est devenu un immense site communautaire, mais également un formidable outil de communication. Il y a bien longtemps que plus personne ne s'écrit de lettres, et même le mail a tendance à devenir has been. Donc, en attendant que nous twittions tous, nous disons quasiment tout ce que nous avons à dire sur Facebook. Annoncer ce qu'on a mangé à midi ; prendre rendez-vous pour aller boire un verre ; souhaiter un joyeux anniversaire ; donner son humeur du jour ; livrer une réflexion philosophique ; parler de sa boulangère ; dire qu'on a aimé le dernier Spielberg ou le concert de U2, etc... J'imagine même que certains couples doivent se séparer sur ce site, c'est tellement plus rapide et pratique, non ?

Voici un florilège des statuts, banals, intrigants, surprenants, ironiques, philosophiques, colériques, dépressifs que j'ai pu recueillir ces dernières semaines. Peut-être y retrouverez-vous le vôtre...

"Quelqu'un peut-il expliquer comment un prénom tel que Robert a si soudainement pris une connotation tellement... alléchante ?"

"A UNE SOUDAINE ENVIE DE MEURTRE"

"Mes yeux mélancoliques reflètent mes pensées et l'état de mon coeur."

"Parfois j'aime ma nouvelle vie et parfois j'aimerais la fuir et recommencer tout ailleurs ou pas si loin que ça mais je pense que ma vie actuelle n'est pas encore celle qu'il me faut..."

"Retournerait bien chez les scientologues !"

"BB-je t'aime troppppppppppppp !!!! même si tu ma ruiné pour ton aniversaire !!!mdr"

"Est heureuse d'être là et pas ailleurs..."

"Fall to pieces."

"Sentimentalement, démissionnaire. Professionnellement, suicidaire. Tu vois, moi je suis dans la merde. Et je vous emmerde !"

"Home, still in my pajamas, and being a nerd, I hate when i get so lazy...!!!"

"Va bientôt découvrir les joies du "ciné toute seule" puisque personne ne veut prendre 2 heures pour regarder un film! -_- déprimant!"

"Tourne Cette Page Longue et Inutile."

"A des hématomes après avoir joué au squash."

"Aime faire des gâteaux et des cookies avec sa maman :) !"

"En a déjà marre de ses profs, tous aussi pignoufs les uns que les autres..."

"Le jour où on lui donna la vie, elle aurait mieux fait de ne pas venir. Toute une vie à espérer que la mort vienne la chercher, en vain. Si la mort ne la prend pas, elle se la donnera et pour elle enfin sera fini cet éternel calvaire. je pense que ça résume bien la situation."

"Mdr tout à l'heure mon responsable m'a dit que je bossais trop bien et qu'il fallait que j'arrête d'aller vite. Désolée si j'ai une conscience professionnelle xD"

"A un nouveau PC, et ça lui change la vie! merci les amis!!!"

"Et Merde !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"

"L'homme de ma vie est à Lyon 3."

"Pour le moment trouve qu'elle a des collègues sympas, avec un rythme de travail sympa, une vue sur Paris sympa et des bureaux sympas..."

"Où est cette personne que je cherche depuis si longtemps ?? Celui qui te dira que tu es belle même quand tu n'es pas maquillée, qui t'aimera même si tu es mal habillée, ou bien pas coiffée, celui qui sera fière de te tenir la main, qui te prendra dans ses bras, qui te dira je t'aime en face de n'importe qui, celui en qui... tu pourras avoir entièrement confiance, celui qui me serrera contre son corps quand ça va pas..."

"C'est par la séparation que l'on évalue la force des liens..."

"Cherche a cacher la douleur au plus profond de moi. Mon coeur n'est plus qu'un tas de poussière mêlé au sang des blessures..."

"L'amant idéal est un obsédé doux : c'est son coeur qui bande."

"C'est la journée de la gentillesse ;-)) euhhh, tout le monde n'est pas au courant apparemment !!!!"

"On met deux ans pour apprendre à parler, mais toute une vie pour apprendre à se taire."

jeudi 12 novembre 2009

Aaron : Le Tunnel d'or


Attention, âmes sensibles, partez d'ici tout de suite, cette chanson est à pleurer, littéralement. A l'image de leur premier album, Artificials Animals Riding On Neverland, cette chanson du groupe Aaron, Le Tunnel d'or, ne respire pas la joie de vivre. Mais on a rarement écrit la douleur d'une rupture aussi intensément... (Et comme toujours, le lien vers la vidéo)

Regarde, il gèle
Là sous mes yeux
Des stalactites de rêves
Trop vieux
Toutes ces promesses
Qui s'évaporent
Vers d'autres ciels
Vers d'autres ports
Et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
Je t'aime trop fort, ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t'aime trop fort
Mon ange, mon ange

De mille saveurs
Une seule me touche
Lorsque tes lèvres
Effleurent ma bouche
De tous ces vents,
Un seul m'emporte
Lorsque ton ombre
Passe ma porte
Et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
Je t'aime trop fort, ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t'aime trop fort
Mon ange, mon ange

Prends mes soupirs
Donne moi des larmes
A trop mourir
On pose les armes
Respire encore
Mon doux mensonge
Que sous ton souffle
Le temps s'allonge
Et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
Je t'aime trop fort, ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t'aime trop fort
Mon ange, mon ange

Seuls sur nos cendres
En équilibre
Mes poumons pleurent
Mon coeur est libre
Ta voix s'efface
De mes pensées
J'apprivoiserai
Ma liberté
Et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
Je t'aime trop fort, ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t'aime trop fort
Mon ange, mon ange.

lundi 9 novembre 2009

La nature humaine

Depuis des siècles, deux courants s'opposent. Ceux qui pensent que l'être humain naît bon et que la société le pervertit et le rend capable des pires atrocités, et ceux qui pensent qu'il est naturellement mauvais.

Je suis un pensionnaire de la deuxième école, et lorsque j'en parle, je me fais assez régulièrement houspillé. En effet, comment puis-je penser du mal de l'Homme alors qu'il est si bon, si tolérant, si généreux... ? On me traite souvent de pessimiste parce que je ne crois pas en l'être humain, ce qui serait apparemment un énorme défaut, alors que pour moi ça tombe juste sous le sens. Il suffit de s'intéresser un peu au monde qui nous entoure pour s'en rendre compte. Pas un jour ne passe sans qu'on apprenne des atrocités commises par l'Homme contre l'Homme, à plus ou moins grande échelle. Ou même, observons simplement n'importe quel groupe, du plus petit au plus important : un couple, une famille, une entreprise... Il n'y règne que très rarement la sérénité et l'harmonie, mais plus souvent l'individualisme, l'hypocrisie, la violence verbale ou physique...

Pour moi, l'homme est un loup pour l'homme, et l'enfer c'est les autres. Je suis d'ailleurs très étonné lorsqu'on utilise l'expression "c'est dans la nature humaine" pour excuser quelqu'un de ses fautes alors qu'en fait on reconnaît ainsi qu'il est dans la "nature humaine" d'être mauvais. Un étrange paradoxe...

De plus, lorsqu'on me dit que l'Homme naît bon mais que la société le pervertit, j'ai tendance à répondre : mais la société a été créée par l'Homme et pour l'Homme, il en est donc le premier responsable!!

Cela dit, et c'est là un de mes paradoxes (moi aussi j'ai droit d'en avoir, non mais), j'ai beau ne pas aimer l'Homme, ne pas avoir confiance en lui, ne pas croire en lui pour assurer sa propre survie ni l'avenir de la planète, j'ai tout de même une certaine tendresse pour lui, en général. Et pour certains de ses spécimens en particulier, je dois bien avouer que j'éprouve de l'affection, voire de l'amour. D'un certain côté, je suis donc un humaniste...

samedi 7 novembre 2009

This is it

C'est l'histoire d'un mec, Michael Jackson, chanteur, auteur, compositeur, danseur, chorégraphe et producteur. A 50 ans, il va donner à Londres une série de concerts exceptionnels, les derniers de son immense carrière. Mais le destin en a décidé autrement puisqu'il meurt quelques jours avant dans des circonstances qui restent pour le moment mystérieuses. Des caméras ont filmé pendant plusieurs semaines les répétitions. De ces heures de rush Kenny Ortega a tiré un documentaire qui montre les coulisses du spectacle.

Autant le dire tout de suite, oui, ce film est un exemple flagrant de marketing posthume, ou comment se faire du pognon sur la mort d'une star. Mais comment s'en étonner, quand on sait que toute la vie de Michael Jackson a été commandée par le business ? Il semble donc logique qu'il en soit de même pour sa mort. Cela dit, que ça ne nous empêche pas de bouder notre plaisir.

Plaisir de voir parler, chanter et danser le King of Pop, un des plus grands artistes contemporains ; plaisir de constater qu'à 50 ans il était toujours aussi en forme, affûté ; plaisir d'avoir la confirmation que oui, il savait tout faire ; plaisir de découvrir, un peu, l'homme qui se cachait derrière la star ; plaisir de fredonner ou de battre la mesure sur ses plus grands tubes...

Forcément, ce film est une hagiographie à la gloire de MJ. Aucune voix discordante ne se fait entendre, les musiciens, danseurs et techniciens interrogés disent tout le bien qu'il pensait de lui, et racontent le rêve qu'ils vivent de travailler enfin à ses côtés. Forcément, aucune image qui pourrait aller à l'encontre du mythe n'est dévoilée : Michael est toujours calme, professionnel, émouvant et assez proche de ceux qui participent avec lui à cette aventure. Et alors ?

Pendant la première demi-heure, on reste bouche bée face à la performance de MJ, qui répète ses chansons dans une salle quasiment vide, mais dans les mêmes conditions qu'un concert. On a l'impression d'être des privilégiés, comme des petites souris qui seraient entrés discrètement pour observer un moment unique, volé. Cependant, peu à peu, cette sensation s'estompe, on redescend sur terre, on a même un peu l'impression de voir toujours les mêmes images, le film faisant trop de place à ces répétitions sur scène, et pas assez aux coulisses du spectacle. On aimerait voir la conception du concert, la construction de la scène, les répétitions des danseurs et des musiciens ensemble, etc... Mais non, tout est axé autour de Michael, il n'y a quasiment pas un seul plan sans lui. C'est à la fois la nature et la limite du projet.

mardi 3 novembre 2009

Régie Autonome des Transports Parisiens


Il y a quelques semaines de cela, j'avais rendez-vous avec mon frère pour aller voir un Prophète aux Halles. Je parcours en quelques minutes les mètres qui séparent mon appartement de la station Simplon, ligne 4. J'entre dans cette bouche béante, passe le portique et rejoins mes futurs camarades de galère sur le quai surchauffé (la ligne 4 est la plus chaude, au sens propre, de tout le réseau). Jusqu'ici, tout va bien.

La rame arrive, nous pénétrons dedans, et c'est parti pour, logiquement, environ 12 minutes de trajet. Les premières stations défilent sans souci : Marcadet, Chateau Rouge, Barbès... Et puis soudain, le métro s'arrête. Jusque-là, rien de bien étonnant, ça arrive très souvent. Petit souci tout de même, nous sommes en face d'une soufflerie qui fait un boucan d'enfer et ajoute encore à l'atmosphère oppressante qui règne sous terre. Les minutes passent, mais rien ne se passe. Le métro ne bouge pas, et le chauffeur ne dit rien. De toute façon, s'il parlait, il y a de fortes chances qu'on ne l'entendrait pas. Tout le monde se regarde un peu interloqué, certains commencent à s'agacer, je préfère me réfugier dans ma bulle avec mon Ipod, craignant tout de même de ne pas arriver à temps pour voir le film.

Enfin, après plus de 20 minutes d'attente, alors que l'atmosphère est de plus en plus surchauffée, un mouvement. Mais, à la surprise générale, voilà que nous faisons marche arrière!!! Incroyable, la rame revient sur ses pas et retourne à la dernière station, Barbès!! Forcément, de nombreux voyageurs attendent sur le quai, mais ils ne paraissent pas plus étonnés que ça de nous voir arriver par le mauvais côté. Les portes s'ouvrent, nous ne savons toujours pas ce qu'il s'est passé et ce qui nous vaut ce retour en arrière, ni si nous allons bientôt repartir dans le bon sens. Je décide, comme plusieurs de mes camarades, de sortir de cette galère et de regagner la surface au plus vite, j'ai besoin d'air! Tels des moutons, les personnes sur le quais s'agglutinent dans la rame. Peut-être ont-ils eu des renseignements et savent-ils que le métro va bientôt repartir...

Me voici donc à Barbès, avec ma séance qui commence dans 10 minutes, alors qu'il m'en faut au moins deux fois plus pour rejoindre les Halles. J'appelle donc mon frère pour lui dire que je ne serai jamais là à temps et qu'il ferait mieux d'aller voir le film sans moi. Je l'ai finalement vu quelques jours plus tard, et j'ai adoré. Mais cette fois j'ai pris mes précautions, je suis allé au cinéma à pieds.

PS : La Régie Autonome des Transports Parisiens (RATP) est une entreprise publique désignée par l'Autorité Organisatrice des transports parisiens, actuellement le Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF), pour assurer la gestion du métro et d'autres transports urbains de Paris et de sa proche banlieue : bus, tramway, et une partie des lignes A et B du RER.