Lorsque je pense à mon passé, les souvenirs qui remontent à la surface sont nombreux (liste non exhaustive)...
De mes cinq ans :
mes premiers mètres à vélo, avec, puis sans roulettes ;
mes premiers pas avec les mots, qu'ils soient lus ou écrits, une histoire d'amour qui n'a jamais cessé depuis, même si elle a connu quelques soubresauts ;
mes premiers copains, chez qui je passais le samedi après-midi à jouer aux GI Joe, à mater des dessins animés à la télé, ou à taper dans un ballon dans le jardin ;
mes premières balles sur un terrain de tennis, j'étais alors plus petit que le terrain, mais je savais déjà que ce sport et moi, on allait s'adorer ;
mes premiers souvenirs de vacances, à l'Ile de Ré, Hossegor, Port-Grimaud ou Megève... Quelle enfance dorée !
De mes 10 ans :
ma première amoureuse (Céline, si jamais tu me lis, oui, je parle bien de toi), à qui je tenais la main dans la cour de récréation de mon école primaire ;
mes premiers rêves d'avenir, les "quand je serai grand, je serai pilote de chasse (merci Top Gun), je serai marié et j'aurai trois enfants" ;
mes premières boums, avec Savane (de Papi Brossard), Oasis et Carambar, commencées à 14h00 et terminées à 18h00, où les filles et les garçons ne se mélangeaient pas encore.
De mes 15 ans :
mon premier baiser, partagé avec une jeune fille (de mon âge) blonde et belge sur une plage en Turquie ;
mes premières émotions cinématographiques : Ah, le Cercle des poètes disparus (Carpe diem) ! Cette passion ne m'a depuis jamais quitté ;
mes premières bêtises d'adolescent : rentrer (très) tard sans prévenir les parents, sécher les cours (sans prévenir les parents non plus), des trucs qui vont font sentir vivants ;
mes premier(e)s ami(e)s, avec qui l'on passe un temps fou, avec qui l'on partage tout, à qui l'on dit (presque) tout.
De mes 20 ans :
mon premier amour (Isabelle, si jamais tu me lis, oui, je parle bien de toi), celui qu'on oublie jamais, il paraît, et auquel on compare tous les autres, il paraît aussi ;
mon premier orgasme, celui qu'on oublie jamais, il paraît, et auquel on compare tous les autres, il paraît aussi ;
mon premier chagrin d'amour, celui dont on ne se remet jamais, et dont va dépendre tout le reste de votre vie sentimentale ;
mes premiers kilomètres en voiture, cette sensation de liberté, et paradoxalement, cette mise en danger permanente ;
ma première cuite, celle après laquelle on se dit "plus jamais ça", et pourtant on recommence le week-end suivant ;
mes premières nuit sur Resident Evil, sur PS One, à frémir d'angoisse à l'idée de ce que j'allais bien pouvoir découvrir derrière cette foutue porte de ce foutu manoir (les aficionados se reconnaîtront) ;
mon premier concert de Mylène Farmer, que j'ai longtemps considérée comme la femme de ma vie (non, je ne suis pas gai), jusqu'à ce qu'elle oublie de répondre à une lettre que je lui avais écrite ;
mon premier appartement, symbole de mon indépendance, même si vivre sous le toit de mes parents était loin d'être un calvaire ;
ma première Coupe du monde (le trophée), cette France qui gagne (enfin) et Zidane presque président.
De mes 25 ans :
mon premier boulot, mettant fin, enfin (!), à sept longues années d'études ;
mon premier voyage aux Etats-Unis (New York) avec mes parents, les yeux écarquillés et la bouche bée pendant une semaine ;
mes premiers instants avec Shabani, minuscule boule de poils qui tenait dans ma main et découvrait le monde, et toutes les conneries qu'on pouvait y faire.
De mes 30 ans :
mes premières piges à l'equipe.fr, où je suis arrivé plein d'espoirs et d'envies, le coeur léger et la plume aiguisée ;
ma première voiture à moi, rien qu'à moi, choisie par moi, payée par moi ;
mes dernières illusions sur l'amour, les femmes, le couple, aujourd'hui envolées,
En conclusion, vivement que j'ai 40 ans, que je puisse regretter mes 35...
Bonjour tout le monde !
Il y a 1 an
1 commentaire:
Merci pour cet article
Enregistrer un commentaire